Le Monde de Joan
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Truely
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Truely
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MessageSujet: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 21:50

jpasse vraiment pour une chieuse de service et une nulle en orthographe Embarassed ..

princiapl fautes d'après mon mentor: la concordance des pronoms: le on et le nous ne sont pas pareil!!! alors faut que jtourne mes phrases autrement pour le reste je sais pas..

----------------------------------------------------------------------------------
pr commencer mes introductions:


INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant à adolescent est une chose commune à tous. Chacun dans notre vie, nous sommes passés par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ais-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?
Questions qui resteront sans réponses durant plusieurs années, jusqu’à ce qu ‘on trouve le bon chemin à prendre. J’ai trouvé dans le personnage de Iona, l’adolescente principal du livre, une vision des choses intéressantes. Sur certains passages je me suis beaucoup retrouvé dans ses réflexions, en particulier lorsqu’elle se compare aux autres jeunes qui l’entoure et, lorsqu’elle en devient jalouse. Je me suis aussi beaucoup comparé aux autres avant de comprendre que chacun est différent et, que j’avais été crée ainsi. A se remettre en question sans arrêt je me suis fatiguée, j’ai réussi à cerner la personne que je suis et à devenir naturelle. Tout cela n’est pas évident, et en saisir l’importance devient primordiale pour arriver à maturation. Affirmer sa maturation est à mon avis une question de confiance en soi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux autres, et plus à ma personne, j’ai compris que je ne me préoccupais plus que de moi et de l’image que je donnais. Il faut savoir vivre avec ses qualités et ses défauts. J’espère avoir réussi à faire passer l’essentiel sur les changements qui opèrent lors du passage enfant-adolescent.




PRESENTATION DE L’ANALYSE


Une petite introduction, pour expliquer le travail effectué dans l’analyse. Le livre d’Anne-Lise Grobéty, n’a pas été analysé dans sa totalité. J’ai ciblé deux thèmes en rapport avec le sujet de mon travail de maturité, l’adolescence. Je les ai choisis en fonction de l’héroïne ; Iona, adolescente principale, apporte à travers son parcours, des sujets intéressants, en particulier, ses manques et les adolescents autour d’elle. A partir de ceux-ci, j’ai réalisé une analyse concernant Iona, et qui représente un cas quasi-général du passage enfance, adolescence. J’ai écrit l’analyse en commençant par les prises de conscience qu’à Iona lors de son évolution, puis par les épreuves par lesquelles elle passe et, qui lui permettront de construire sa quête. Elle arrivera à accomplir son but en se questionnant sur la vie, son désir et la façon de le combler, et en revenant momentanément dans son passée pour le comprendre ainsi que l’accepter dans sa vie présente.


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vous pouvez citer et corriger en rouge.. mais vraiment si vous avez le temps .. *horriblement géné*
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 21:55

les citations ( entre guillemets) sont normalement justes car jles ai tirés du livre que j'ai lu ( en rapport avec l'analyse) espère que vous trouverez pas sa trop nul, c'est pas vraiment un niveau de lycéenne mais suis pas douée..

-----------------------


1. LES PRISES DE CONSCIENCES

1.1 La fine musique d’entrailles

Iona paraît être une adolescente comme les autres. Elle vit avec ses parents, et est précocement fiancée. Une adolescente dans les normes, qui cependant ne s’est posé que très peu de questions sur la personne qu’elle allait devenir, se contentant de suivre les desseins du futur. Ratant, en quelques sortes, des étapes importantes, comme l’interrogation et la remise en question. Peut-elle être sûre d’avoir quitter l’enfance ?
Comment affirmer qu’on se connaît, sans avoir une fois écouté en soi, en ayant ignoré ce qui se passait dans les profondeurs de notre âme, et sans avoir trouvé la moindre explication à notre existence ? Iona n’a jamais osé prendre le risque de s’écouter, mais pas parce qu’elle n’y avait jamais prêté attention, elle avait entendu ses pressions intérieures au fond de son être, seulement elle n’avait pas le droit d’écouter en elle, d’essayer de comprendre ce que ces pressions, telles des notes vagues donnant un son méconnaissable à ses oreilles, voulaient lui apprendre. Iona, enfant, avait tout ce dont une petite fille pouvait rêver, tout lui était gentiment accordé, tout ce qu’elle pensait du moins essentiel à son âge. Les choses primordiales de la vie lui avaient été lâchement cachées ou n’avaient même jamais été mentionnées par ces géniteurs, qui pensaient que l’amour ou le désir ne faisait partie en aucun cas au développement de leur fille unique. Le seul moyen qu’ils aient eu, était leur parole. Une parole dénuée de sens à tout être humain conscient de la réalité, du monde. Mais cette petite Iona, si fragile, devait être épargnée par les malheurs de la vie, cachée de la réalité pour vivre heureuse. Ces paroles Iona les entendra, jusqu'à ce qu’un changement soudain l’empêche de les percevoir, de ce fait, elles ne pourront plus se retentirent dans les recoins de sa tête. Mais jusque là, Iona avait vécu avec cette éducation, et avait suivi ses parents, sans autre issu, ne se doutant de rien, n’entendant que leurs mots.
« Tout comme j’avais compris leur autre message : ils prenaient le monde dans leur propre filet de mots à eux […] Et je les suivais en tout ; j’approuvais. Je crois même pouvoir affirmer que, pendant toute mon enfance, toute mon adolescence disons ; jusqu'à mon arrivée la haut, j’ai eu mon contentement en peu de mots et endossé leur redondante satisfaction sans arrière-pensée. »p.60
Iona pouvait-elle grandir dans de bonnes conditions, en suivant sans cesse ses parents, en leur obéissant et les croyant sans se poser de questions ? N’y avait-il pas eu une fois une faille dans leur discours qui lui aurait permis de comprendre ou juste la faire douter ? Peut-être, mais leurs mots étaient trop forts, trop présents.
« Quand enfin elles s’entrouvraient, ma bouche béait le plus souvent sans parole, et je sentais dans l’oreille le souffle de la voix de ma mère m’enjoignant de fermer la bouche en mangeant, de fermer la bouche en jouant, de fermer la bouche quand je rêve.. » p.91
Lorsque Iona tentait de s’exprimer, de donner son avis, elle ne pouvait sortir de ses lèvres que des silences, réfléchissant avec trop d’insistance sur les paroles qu’elle allait prononcer. Avait-elle le droit d’énoncer sa pensée, sans redouter une éventuelle reprise de celle-ci ? Sa mère la reprenait souvent, ne trouvant pas élégant de la part d’une jeune fille de se trouver la bouche ouverte. Coupé dans son élan de penser, Iona perdait ses réflexions, ce qui l’empêchait de s’affirmer. Leurs paroles étaient les seules qu’elle n’avaient jamais entendues, son opinion sur la vie était calquée dans celle de ses parents, elle n’avait pas son propre avis. Ce qu’elle possédait par contre était ses habitudes de vie, des habitudes qu’elle ne devait en aucun cas changer.
« D’ailleurs, ne mesure-t-on pas la réussite de sa vie au fait de ne pas avoir eu à trop modifier ses habitudes ? Au fait de ne pas avoir été trop dérangé ? Ils voyaient une menace imparable dans la perte des habitudes, et je l’avais compris. » p.60

Si leur petite Iona venait à perdre ses habitudes, cela pourrait engendrer une démolition de la base de l’éducation inculquée. Des règles de vie imposées, pour créer un meilleur avenir, mais par lesquelles Iona était soumise. Elle refuse un dimanche de porter, comme d’habitude, ses gants blancs pour aller à la messe. A ce moment, elle agit à sa façon, et c’est alors la première fois qu’elle ressent en elle «cette toute petite mécanique des profondeurs » p.65 et qu’elle découvre un aperçu de sa vraie personnalité. Cet événement marque un refus éphémère de la part de Iona, de se plier aux règles, aux paroles dictées. L’erreur commise dans leurs mots, a permis à cette jeune enfant, de ressentir un moment de liberté grâce à sa propre pensée.
« Je ne veux plus jamais mettre vos gants ils cachent mes mains je veux les voir nues ! Refus de l’habitude, refus de leur monde, le mot cacher le verbe voir l’adjectif nu : tout y était ! Leur effroi.. » p.66
Ces parents inquiets ont-ils alors défailli à leur mission de protéger Iona du vrai monde, donc du malheur ? N’oublions pas que ce sont des être humains. Ils voulaient au mieux préserver leur fille, mais ils ne se sont pas douter que Iona ne serai jamais elle même, et ne pourrai vivre et se développer normalement si elle ignorait toutes ces choses qu’ils s’efforçaient de ne pas mentionner. Personne ne peut vivre dans un monde qu’il ne connaît pas, dans un monde sans côté sombre, cela serait alors utopique et inconcevable. Iona ne pourra s’en apercevoir assez tôt, c’est-à-dire, lors de son développement, de son adolescence. Elle trouvera un fiancé, et sera alors «une jeune et précoce fiancée en attente d’un beau destin de femme »p.70. Elle n’aura pas quitté le droit chemin que ses parents lui réservait et n’aura pas lâché le fil de cette vision du monde irréel. Sa main dans celle d’un jeune homme, qu’elle suivra comme à son habitude, puisqu’elle ne devait en changer. Il lui inculquera alors à son tour, ses paroles, son avis et ses pensées. N’ayant aucune de ses choses, du moins pas d’autres que celles de ses parents, elle acquiescera et encore une fois, se laissera emporter par ces vagues de mots, ne cherchant pas à retirer les œillères si délicatement posées depuis son enfance.
Ces notes indistinctes, que Iona a entendues au fond d’elle vont la faire réfléchir. Elle aimerait pouvoir déchiffrer avec plus de précision ce qu’elles veulent lui faire entendre. Peut-être est-ce là, la clé qui ouvrira la porte sur sa liberté. Ailes ouvertes, elle est prête à tenter l’envol.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 22:04

Truely a écrit:
jpasse vraiment pour une chieuse de service et une nulle en orthographe Embarassed ..

princiapl fautes d'après mon mentor: la concordance des pronoms: le on et le nous ne sont pas pareil!!! alors faut que jtourne mes phrases autrement pour le reste je sais pas..

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pr commencer mes introductions:


INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant à adolescent est une chose commune à tous. Chacun dans notre vie, nous sommes passés par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ais-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?
Questions qui resteront sans réponses durant plusieurs années, jusqu’à ce qu ‘on trouve le bon chemin à prendre. J’ai trouvé dans le personnage de Iona, l’adolescente principal du livre, une vision des choses intéressantes?. Sur certains passages je me suis beaucoup retrouvé dans ses réflexions, en particulier lorsqu’elle se compare aux autres jeunes qui l’entourent et, lorsqu’elle en devient jalouse. Je me suis aussi beaucoup comparé aux autres avant de comprendre que chacun est différent et, que j’avais été créée ainsi. A se remettre en question sans arrêt je me suis fatiguée, j’ai réussi à cerner la personne que je suis et à devenir naturelle. Tout cela n’est pas évident, et en saisir l’importance devient primordiale pour arriver à maturation. Affirmer sa maturation est à mon avis une question de confiance en soi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux autres, et plus à ma personne, j’ai compris que je ne me préoccupais plus que de moi et de l’image que je donnais. Il faut savoir vivre avec ses qualités et ses défauts. J’espère avoir réussi à faire passer l’essentiel sur les changements qui opèrent lors du passage enfant-adolescent.




PRESENTATION DE L’ANALYSE


Une petite introduction, pour expliquer le travail effectué dans l’analyse. Le livre d’Anne-Lise Grobéty, n’a pas été analysé dans sa totalité. J’ai ciblé deux thèmes en rapport avec le sujet de mon travail de maturité, l’adolescence. Je les ai choisis en fonction de l’héroïne ; Iona, adolescente principale, apporte à travers son parcours, des sujets intéressants, en particulier, ses manques et les adolescents autour d’elle. A partir de ceux-ci, j’ai réalisé une analyse concernant Iona, et qui représente un cas quasi-général du passage enfance, adolescence. J’ai écrit l’analyse en commençant par les prises de conscience qu’a Iona lors de son évolution, puis par les épreuves par lesquelles elle passe et, qui lui permettront de construire sa quête. Elle arrivera à accomplir son but en se questionnant sur la vie, son désir et la façon de le combler, et en revenant momentanément dans son passée pour le comprendre ainsi que l’accepter dans sa vie présente.


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vous pouvez citer et corriger en rouge.. mais vraiment si vous avez le temps .. *horriblement géné*
voilà mais je suis pas très forte non plus en orthographe mais j'espère avoir aidé un peu
a+
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 22:48

j'ai pas le tps mais demain je le lirais !
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 23:01

Truely a écrit:
les citations ( entre guillemets) sont normalement justes car jles ai tirés du livre que j'ai lu ( en rapport avec l'analyse) espère que vous trouverez pas sa trop nul, c'est pas vraiment un niveau de lycéenne mais suis pas douée..

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1. LES PRISES DE CONSCIENCES

1.1 La fine musique d’entrailles

Iona paraît être une adolescente comme les autres. Elle vit avec ses parents, et est précocement fiancée. Une adolescente dans les normes, qui cependant ne s’est posé que très peu de questions sur la personne qu’elle allait devenir, se contentant de suivre les desseins du futur. Ratant, en quelques sortes, des étapes importantes, comme l’interrogation et la remise en question. Peut-elle être sûre d’avoir quitter l’enfance ?
Comment affirmer qu’on se connaît, sans avoir une fois écouté en soi, en ayant ignoré ce qui se passait dans les profondeurs de notre âme, et sans avoir trouvé la moindre explication à notre existence ? Iona n’a jamais osé prendre le risque de s’écouter, mais pas parce qu’elle n’y avait jamais prêté attention, elle avait entendu ses pressions intérieures au fond de son être, seulement elle n’avait pas le droit d’écouter en elle, d’essayer de comprendre ce que ces pressions, telles des notes vagues donnant un son méconnaissable à ses oreilles, voulaient lui apprendre. Iona, enfant, avait tout ce dont une petite fille pouvait rêver, tout lui était gentiment accordé, tout ce qu’elle pensait du moins essentiel à son âge. Les choses primordiales de la vie lui avaient été lâchement cachées ou n’avaient même jamais été mentionnées par ces géniteurs, qui pensaient que l’amour ou le désir ne faisait partie en aucun cas au développement de leur fille unique. Le seul moyen qu’ils aient eu, était leur parole. Une parole dénuée de sens à tout être humain conscient de la réalité, du monde. Mais cette petite Iona, si fragile, devait être épargnée par les malheurs de la vie, cachée de la réalité pour vivre heureuse. Ces paroles Iona les entendra, jusqu'à ce qu’un changement soudain l’empêche de les percevoir, de ce fait, elles ne pourront plus se retentirent dans les recoins de sa tête. Mais jusque là, Iona avait vécu avec cette éducation, et avait suivi ses parents, sans autre issu, ne se doutant de rien, n’entendant que leurs mots.
« Tout comme j’avais compris leur autre message : ils prenaient le monde dans leur propre filet de mots à eux […] Et je les suivais en tout ; j’approuvais. Je crois même pouvoir affirmer que, pendant toute mon enfance, toute mon adolescence disons ; jusqu'à mon arrivée la haut, j’ai eu mon contentement en peu de mots et endossé leur redondante satisfaction sans arrière-pensée. »p.60
Iona pouvait-elle grandir dans de bonnes conditions, en suivant sans cesse ses parents, en leur obéissant et les croyant sans se poser de questions ? N’y avait-il pas eu une fois une faille dans leur discours qui lui aurait permis de comprendre ou juste dela faire douter ? Peut-être, mais leurs mots étaient trop forts, trop présents.
« Quand enfin elles s’entrouvraient, ma bouche béait le plus souvent sans parole, et je sentais dans l’oreille le souffle de la voix de ma mère m’enjoignant de fermer la bouche en mangeant, de fermer la bouche en jouant, de fermer la bouche quand je rêve.. » p.91
Lorsque Iona tentait de s’exprimer, de donner son avis, elle ne pouvait sortir de ses lèvres que des silences, réfléchissant avec trop d’insistance sur les paroles qu’elle allait prononcer. Avait-elle le droit d’énoncer sa pensée, sans redouter une éventuelle reprise de celle-ci ? Sa mère la reprenait souvent, ne trouvant pas élégant de la part d’une jeune fille de se trouver la bouche ouverte. Coupée dans son élan de penser, Iona perdait ses réflexions, ce qui l’empêchait de s’affirmer. Leurs paroles étaient les seules qu’elle n’avaient jamais entendues, son opinion sur la vie était calquée dans celle de ses parents, elle n’avait pas son propre avis. Ce qu’elle possédait par contre était ses habitudes de vie, des habitudes qu’elle ne devait en aucun cas changer.
« D’ailleurs, ne mesure-t-on pas la réussite de sa vie au fait de ne pas avoir eu à trop modifier ses habitudes ? Au fait de ne pas avoir été trop dérangé ? Ils voyaient une menace imparable dans la perte des habitudes, et je l’avais compris. » p.60

Si leur petite Iona venait à perdre ses habitudes, cela pourrait engendrer une démolition de la base de l’éducation inculquée. Des règles de vie imposées, pour créer un meilleur avenir, mais par lesquelles Iona était soumise. Elle refusa un dimanche de porter, comme d’habitude, ses gants blancs pour aller à la messe. A ce moment, elle agit à sa façon, et c’est alors la première fois qu’elle ressentit en elle «cette toute petite mécanique des profondeurs » p.65 et qu’elle découvrit un aperçu de sa vraie personnalité. Cet événement marqua un refus éphémère de la part de Iona, de se plier aux règles, aux paroles dictées. L’erreur commise dans leurs mots, avait permis à cette jeune enfant, de ressentir un moment de liberté grâce à sa propre pensée.
« Je ne veux plus jamais mettre vos gants ils cachent mes mains je veux les voir nues ! Refus de l’habitude, refus de leur monde, le mot cacher le verbe voir l’adjectif nu : tout y était ! Leur effroi.. » p.66 en fait tu vais commencé au passé
Ces parents inquiets ont-ils alors défailli à leur mission de protéger Iona du vrai monde, donc du malheur ? N’oublions pas que ce sont des êtres humains. Ils voulaient au mieux préserver leur fille, mais ils ne se sont pas doutés? que Iona ne serai jamais elle même, et ne pourrait vivre et se développer normalement si elle ignorait toutes ces choses qu’ils s’efforçaient de ne pas mentionner. Personne ne peut vivre dans un monde qu’il ne connaît pas, dans un monde sans côté sombre, cela serait alors utopique et inconcevable. Iona ne pourra s’en apercevoir assez tôt, c’est-à-dire, lors de son développement, de son adolescence. Elle trouvera un fiancé, et sera alors «une jeune et précoce fiancée en attente d’un beau destin de femme »p.70. Elle n’aura pas quitté le droit chemin que ses parents lui réservait et n’aura pas lâché le fil de cette vision du monde irréel. Sa main dans celle d’un jeune homme, qu’elle suivra comme à son habitude, puisqu’elle ne devait en changer. Il lui inculquera alors à son tour, ses paroles, son avis et ses pensées. N’ayant aucune de ses choses, du moins pas d’autres que celles de ses parents, elle acquiescera et encore une fois, se laissera emporter par ces vagues de mots, ne cherchant pas à retirer les œillères si délicatement posées depuis son enfance.
Ces notes indistinctes, que Iona a entendues au fond d’elle vont la faire réfléchir. Elle aimerait pouvoir déchiffrer avec plus de précision ce qu’elles veulent lui faire entendre. Peut-être est-ce là, la clé qui ouvrira la porte sur sa liberté. Ailes ouvertes, elle est prête à tenter l’envol.


Dernière édition par le Lun 21 Nov - 23:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 23:09

INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant au stade d'adolescent est une chose commune à tous. Chacun dans notre vie, nous sommes passés par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ai-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?
Questions qui resteront sans réponse durant plusieurs années, jusqu’à trouver le bon chemin à prendre. J’ai trouvé dans le personnage de Iona, l’adolescente principale du livre, une vision des choses intéressante. Sur certains passages je me suis beaucoup retrouvée dans ses réflexions, en particulier lorsqu’elle se compare aux autres jeunes qui l’entourent et en devient jalouse. Je me suis aussi beaucoup comparée aux autres avant de comprendre que chacun est différent, et que j’avais été créée ainsi. À se remettre en question sans arrêt je me suis fatiguée, j’ai réussi à cerner la personne que je suis et à devenir naturelle. Tout cela n’est pas évident, et en saisir l’importance devient primordial pour arriver à maturation. Affirmer sa maturation est à mon avis une question de confiance en soi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux autres, et plus à ma personne, j’ai compris que je ne me préoccupais plus que de moi et de l’image que je donnais. Il faut savoir vivre avec ses qualités et ses défauts. J’espère avoir réussi à faire passer l’essentiel sur les changements qui s'opèrent lors du passage enfance-adolescence.




PRESENTATION DE L’ANALYSE


Une petite introduction, pour expliquer le travail effectué dans l’analyse. Le livre d’Anne-Lise Grobéty n’a pas été analysé dans sa totalité. J’ai ciblé deux thèmes en rapport avec le sujet de mon travail de maturité, l’adolescence. Je les ai choisis en fonction de l’héroïne ; Iona, adolescente principale, apporte à travers son parcours, des sujets intéressants, en particulier ses manques et les adolescents autour d’elle. A partir de ceux-ci, j’ai réalisé une analyse concernant Iona, qui représente un cas quasi-général du passage enfance-adolescence. J’ai écrit l’analyse en commençant par les prises de conscience qu’a Iona lors de son évolution, puis par les épreuves par lesquelles elle passe et qui lui permettront de construire sa quête. Elle arrivera à atteindre son but en se questionnant sur la vie, son désir et la façon de le combler, et en revenant momentanément dans son passé pour le comprendre ainsi que l’accepter dans sa vie présente.








Oups j'ai corrigé en gras et pas en rouge... Laughing
J'ai remarqué que tu fais assez souvent des fautes de ponctuation, tu mets parfois des virgules là où il n'en faudrait pas... J'ai corrigé ! Smile

Et sois pas gênée, c'est cool qu'on puisse t'aider !
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 23:24

1. LES PRISES DE CONSCIENCES

1.1 La fine musique d’entrailles

Iona paraît être une adolescente comme les autres. Elle vit avec ses parents, et est précocement fiancée. Une adolescente dans les normes, qui cependant ne s’est posé que très peu de questions sur la personne qu’elle allait devenir, se contentant de suivre les desseins du futur. Ratant, en quelque sorte, des étapes importantes, comme l’interrogation et la remise en question. Peut-elle être sûre d’avoir quitté l’enfance ?
Comment affirmer qu’on se connaît, sans avoir une fois écouté en soi, en ayant ignoré ce qui se passait dans les profondeurs de son âme, et sans avoir trouvé la moindre explication à son existence ? (ou alors, tu mets des "nous" partout, genre : "Comment pourrions-nous affirmer que nous nous connaissons, sans avoir une seule fois écouté en nous, etc...) Iona n’a jamais osé prendre le risque de s’écouter, mais non parce qu’elle n’y avait jamais prêté attention, elle avait entendu ses pressions intérieures au fond de son être, seulement elle n’avait pas le droit d’écouter en elle, d’essayer de comprendre ce que ces pressions, telles des notes vagues donnant un son méconnaissable à ses oreilles, voulaient lui apprendre. Iona, enfant, avait tout ce dont une petite fille pouvait rêver, tout lui était gentiment accordé, tout ce qu’elle pensait du moins essentiel à son âge. Les choses primordiales de la vie lui avaient été lâchement cachées ou n’avaient même jamais été mentionnées par ses géniteurs, qui pensaient que l’amour ou le désir ne faisait partie en aucun cas du développement de leur fille unique. Le seul moyen qu’ils aient eu était leur parole. Une parole dénuée de sens à tout être humain conscient de la réalité, du monde. Mais cette petite Iona, si fragile, devait être épargnée par les malheurs de la vie, cachée de la réalité pour vivre heureuse. Ces paroles, Iona les entendra, jusqu'à ce qu’un changement soudain l’empêche de les percevoir, et de ce fait, elles ne pourront plus retentir dans les recoins de sa tête. Mais jusque là, Iona avait vécu avec cette éducation, et avait suivi ses parents, sans autre issue, ne se doutant de rien, n’entendant que leurs mots.
« Tout comme j’avais compris leur autre message : ils prenaient le monde dans leur propre filet de mots à eux […] Et je les suivais en tout ; j’approuvais. Je crois même pouvoir affirmer que, pendant toute mon enfance, toute mon adolescence disons ; jusqu'à mon arrivée la haut, j’ai eu mon contentement en peu de mots et endossé leur redondante satisfaction sans arrière-pensée. »p.60
Iona pouvait-elle grandir dans de bonnes conditions, en suivant sans cesse ses parents, en leur obéissant et les croyant sans se poser de questions ? N’y avait-il pas eu une fois une faille dans leur discours qui lui aurait permis de comprendre ou juste de la faire douter ? Peut-être, mais leurs mots étaient trop forts, trop présents.
« Quand enfin elles s’entrouvraient, ma bouche béait le plus souvent sans parole, et je sentais dans l’oreille le souffle de la voix de ma mère m’enjoignant de fermer la bouche en mangeant, de fermer la bouche en jouant, de fermer la bouche quand je rêve.. » p.91
Lorsque Iona tentait de s’exprimer, de donner son avis, elle ne pouvait faire sortir de ses lèvres que des silences, réfléchissant avec trop d’insistance sur les paroles qu’elle allait prononcer. Avait-elle le droit d’énoncer sa pensée, sans redouter une éventuelle reprise de celle-ci ? Sa mère la reprenait souvent, ne trouvant pas élégant de la part d’une jeune fille de se trouver la bouche ouverte. Coupée dans son élan de penser, Iona perdait ses réflexions, ce qui l’empêchait de s’affirmer. Leurs paroles étaient les seules qu’elle avait jamais entendues, son opinion sur la vie était calquée sur celle de ses parents, elle n’avait pas son propre avis. Ce qu’elle possédait par contre, c'était ses habitudes de vie, des habitudes qu’elle ne devait en aucun cas changer.
« D’ailleurs, ne mesure-t-on pas la réussite de sa vie au fait de ne pas avoir eu à trop modifier ses habitudes ? Au fait de ne pas avoir été trop dérangé ? Ils voyaient une menace imparable dans la perte des habitudes, et je l’avais compris. » p.60

Si leur petite Iona venait à perdre ses habitudes, cela pourrait engendrer une démolition de la base de l’éducation inculquée. Des règles de vie imposées, pour créer un meilleur avenir, mais auxquelles Iona était soumise. Elle refuse un dimanche de porter, comme d’habitude, ses gants blancs pour aller à la messe. À ce moment, elle agit à sa façon, et c’est alors la première fois qu’elle ressent en elle «cette toute petite mécanique des profondeurs » p.65 et qu’elle découvre un aperçu de sa vraie personnalité. Cet événement marque un refus éphémère de la part de Iona, de se plier aux règles, aux paroles dictées. L’erreur commise dans leurs mots a permis à cette jeune enfant de ressentir un moment de liberté grâce à sa propre pensée.
« Je ne veux plus jamais mettre vos gants ils cachent mes mains je veux les voir nues ! Refus de l’habitude, refus de leur monde, le mot cacher le verbe voir l’adjectif nu : tout y était ! Leur effroi.. » p.66
Ses parents inquiets ont-ils alors failli à leur mission de protéger Iona du vrai monde, donc du malheur ? N’oublions pas que ce sont des êtres humains. Ils voulaient au mieux préserver leur fille, mais ils ne se sont pas douté que Iona ne serait jamais elle-même, et ne pourrait vivre et se développer normalement si elle ignorait toutes ces choses qu’ils s’efforçaient de ne pas mentionner. Personne ne peut vivre dans un monde qu’il ne connaît pas, dans un monde sans côté sombre, cela serait alors utopique et inconcevable. Iona ne pourra s’en apercevoir assez tôt, c’est-à-dire, lors de son développement, de son adolescence. Elle trouvera un fiancé, et sera alors «une jeune et précoce fiancée en attente d’un beau destin de femme »p.70. Elle n’aura pas quitté le droit chemin que ses parents lui réservaient et n’aura pas lâché le fil de cette vision du monde irréelle. Sa main dans celle d’un jeune homme, qu’elle suivra comme à son habitude, puisqu’elle ne devait en changer. Il lui inculquera alors à son tour, ses paroles, son avis et ses pensées. N’ayant aucune de ses choses, du moins pas d’autres que celles de ses parents, elle acquiescera et encore une fois, se laissera emporter par ces vagues de mots, ne cherchant pas à retirer les œillères si délicatement posées depuis son enfance.
Ces notes indistinctes, que Iona a entendues au fond d’elle vont la faire réfléchir. Elle aimerait pouvoir déchiffrer avec plus de précision ce qu’elles veulent lui faire entendre. Peut-être est-ce là la clé qui ouvrira la porte sur sa liberté. Ailes ouvertes, elle est prête à tenter l’envol.




Juste une question : je ne sais pas si on doit mettre un apostrophe devant Iona... Genre : "les mots de Iona..." ou "les mots d'Iona"...

Bref, ce texte est vraiment très beau, bravo !
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 21 Nov - 23:38

Truely a écrit:
INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité en abordant un sujet qui me tient particulièrement à coeur : le passage de l'enfance à l'adolescence. C'est une chose commune à tous. Chacun dans notre vie, nous sommes passés par les mêmes questionnements : pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ai-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?
Ce sont des questions qui resteront sans réponse durant plusieurs années, jusqu’à ce qu ‘on trouve le bon chemin à prendre.

J’ai trouvé dans le personnage de Iona, l’adolescente principale du livre, une vision des choses intéressante. Lors de certains passages, je me suis beaucoup retrouvée dans ses réflexions, en particulier lorsqu’elle se compare aux autres jeunes qui l’entourent et lorsqu’elle en devient jalouse. Je me suis aussi beaucoup comparée aux autres avant de comprendre que chacun est différent et que j’avais été crée ainsi. A se remettre en question sans arrêt, je me suis fatiguée. J’ai réussi à cerner la personne que je suis et à devenir naturelle. Tout cela n’est pas évident, et en saisir l’importance devient primordial pour arriver à maturation. Affirmer sa maturation est à mon avis une question de confiance en soi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux autres, et plus seulement à ma personne, j’ai compris que je ne me préoccupais plus que de moi et de l’image que je donnais. Il faut savoir vivre avec ses qualités et ses défauts. J’espère avoir réussi à faire passer l’essentiel sur les changements qui s'opèrent lors du passage enfance-adolescence.




PRESENTATION DE L’ANALYSE


Je n'ai pas analysé le livre d’Anne-Lise Grobéty dans sa totalité. J’ai ciblé deux thèmes en rapport avec le sujet de mon travail de maturité, l’adolescence. Je les ai choisis en fonction de l’héroïne. Iona, l'adolescente principale, apporte à travers son parcours des sujets intéressants, en particulier, ses manques et les adolescents autour d’elle. A partir de ceux-ci, j’ai réalisé une analyse concernant Iona, qui représente un cas quasi-général du passage enfance - adolescence. J’ai débuté son analyse par ses prises de conscience lors de son évolution, puis j'ai évoqué les épreuves qu'elle traverse et qui lui permettront de construire sa quête. Elle arrivera à accomplir son but en se questionnant sur sa vie, son désir et la façon de le combler, et en revenant momentanément sur son passé afin de le comprendre et de l’accepter dans sa vie présente.

J'ai corrigé des fautes d'orthographe et j'ai reforumulé quelques phrases en espérant ne pas avoir modifié ce que tu voulais dire.

La suite plus tard.
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manuela
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 0:19

Je reprends à partir de ce qu'a fait Val (je me suis que c'était peut-être plus simple), il y a de bons trucs chez Abgone aussi. En italique, une petite explication du pourquoi j'ai rectifié.

Val a écrit:
INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant au stade d'adolescent est une chose commune à tous. Chacun, dans sa vie, est passé (j'ai supprimé le nous car ça faisait 2 sujets pour un même verbe) par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ai-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?
Questions qui resteront sans réponse durant plusieurs années, jusqu’à trouver le bon chemin à prendre. J’ai trouvé dans le personnage de Iona, l’adolescente principale du livre, une vision des choses intéressante. Sur certains passages, je me suis beaucoup retrouvée dans ses réflexions, en particulier lorsqu’elle se compare aux autres jeunes qui l’entourent et qu'elle en devient jalouse ("et" doit coordonner 2 éléments de même fonction). Je me suis aussi beaucoup comparée aux autres avant de comprendre que chacun est différent, (je ne suis pas convaincue de l'utilité de cette virgule) et que j’avais été créée ainsi. À se remettre en question sans arrêt, je me suis fatiguée, j’ai réussi à cerner la personne que je suis et à devenir naturelle. Tout cela n’est pas évident, et en saisir l’importance devient primordial pour arriver à maturation. Affirmer sa maturation est à mon avis une question de confiance en soi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux autres, et plus à ma personne, j’ai compris que je ne me préoccupais plus (j'ai supprimé le "que" qui me semble en trop) de moi et de l’image que je donnais. Il faut savoir vivre avec ses qualités et ses défauts. J’espère avoir réussi à faire passer l’essentiel sur les changements qui s'opèrent lors du passage enfance-adolescence.




PRESENTATION DE L’ANALYSE


Une petite introduction (suppression de la virgule) pour expliquer le travail effectué dans l’analyse. Le livre d’Anne-Lise Grobéty n’a pas été analysé dans sa totalité. J’ai ciblé deux thèmes en rapport avec le sujet de mon travail de maturité, l’adolescence. Je les ai choisis en fonction de l’héroïne ; Iona, adolescente principale, apporte, à travers son parcours, des sujets intéressants, en particulier ses manques et les adolescents autour d’elle. A partir de ceux-ci, j’ai réalisé une analyse concernant Iona, qui représente un cas quasi-général du passage enfance-adolescence. J’ai écrit l’analyse en commençant par les prises de conscience qu’a Iona lors de son évolution, puis par les épreuves par lesquelles elle passe et qui lui permettront de construire sa quête. Elle arrivera à atteindre son but en se questionnant sur la vie, son désir et la façon de le combler, et en revenant momentanément dans son passé pour le comprendre ainsi que l’accepter dans sa vie présente.



Dernière édition par le Mar 22 Nov - 12:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 0:54

manuela a écrit:
Val a écrit:
INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant au stade d'adolescent est une chose commune à tous. Chacun, dans notre vie, est passé (j'ai supprimé le nous car ça faisait 2 sujets pour un même verbe) par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ai-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?

Juste un tout petit truc : tu ne peux pas dire : "Chacun, dans notre vie, est passé...", mais "chacun, dans sa vie"
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 12:44

Val a écrit:
manuela a écrit:
Val a écrit:
INTRODUCTION


J’ai décidé d’accomplir mon travail de maturité dans un sujet qui m’attire particulièrement. Passer du stade d’enfant au stade d'adolescent est une chose commune à tous. Chacun, dans notre vie, est passé (j'ai supprimé le nous car ça faisait 2 sujets pour un même verbe) par les mêmes questionnements : Pourquoi suis-je aussi timide ? Pourquoi n’ai-je pas plus d’amis ? Pourquoi est-ce que je ne connais pas encore l’amour ?

Juste un tout petit truc : tu ne peux pas dire : "Chacun, dans notre vie, est passé...", mais "chacun, dans sa vie"
Haha! Oui effectivement! Je suis passée à côté. J'édite alors. Merci.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 13:39

Shocked Embarassed Sad

mes 3 états.. vous avez tous donné du vôtre, suis gênée, et trop touchée!!!!

franchement je sais pas quoi dire hu..^^ c'est vraiment la classe que vous puissiez m'aider ça m'aide trop trop!!! Abgone a beaucoup plus modifié les phrases mais y a vraiment du très bon!!!! ( voudrais pas te plagier Laughing) et les filles valou , manu, chani c'est super!!! par contre parfois manu enlève des trucs que valou m'a suggeré de mettre lol.. je m'arrange ;-)

ohhh c 'est vraiment très gentil.. Embarassed (encore un pour les circonstances)
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 13:40

mon deuxième sous chapitre

------------------------------------------

1.2 Petite mélodie dans les profondeurs

Iona a décidé de prendre son essor et pour cela elle devra prendre des décisions, pas toujours évidentes, mais, qui seront nécessaires, pour qu’elle puisse avancer seule. Les notes indéchiffrables vont devenir mélodieuses.
Parfois on ne se rend pas bien compte de l’impact de nos actes sur notre personne. On ne sait pas que la moindre décision prise dans la vie, va la changer, en mal ou en bien. Mais quand cela arrive sans s’y être préparé, on se sent alors perdu. On ne sait plus comment agir et on se demande pourquoi avoir pris cette décision, pourquoi tout à coup tout change sans prévenir. Il faut donc être sans arrêt sur ses gardes, s’attendre à un tournant de la vie dont on ne se doute pas pour ne pas être trop surpris et, pour ne pas plonger dans un brouillard si épais, que même nos pensées seraient incompréhensibles. La vie est faite de rebondissement, de changement soudain et spontané, mais on la mène, alors on doit faire ce qui est le mieux.
Une opportunité s’offre à Iona. Un travail de remplaçante dans une école à la Chaux-de-Fonds lui ait proposé. Habitante du Tessin, c’est la première fois que Iona va s’éloigner du cocon familial, dans lequel elle a toujours vécu. Premier signe qui montre que Iona prend seule une décision importante, qui va l’éloigner loin de sa famille. L’envol débute.
Elle ne se doute pas que son éloignement provisoire réveillera en elle un manque dont elle prendra conscience une fois seule et, libérée des siens et de «leurs paroles de colle de poisson »p.60. Se retrouvant livrée à elle-même, dans une ville inconnue, Iona va devoir s’adapter au changement. Une ville nouvelle pour un nouveau départ, d’autres valeurs et d’autres pensées. Elle s’apercevra que la crainte de ses parents au sujet de la perte des habitudes va se confirmer. Iona va découvrir sa personne.
« Car, pour la première fois m’apparaissait le contour de ce manque en moi, l’absence de quelque chose d’essentiel […] cette levée d’absence dans mon ventre »p.28
Elle ressent en elle un manque, lequel ? Iona ne le sait pas encore. Cela, va la déstabiliser. C’est la première fois qu’elle en prend réellement conscience. Loin des mots de ses parents, elle a contourné l’interdit et écouté en elle, quelque chose dans son ventre lui a été retiré, enlevé. Elle ne sait pas comment agir face à cette douleur, qui lui semble être là depuis toujours, mais qu’elle n’avait pas encore pu ressentir, car leurs mots le lui défendait.
« Je commençais à prendre conscience de l’étendue de la perte qui me tourmentait déjà certainement en sourdine, tentant d’attirer discrètement mon attention depuis longtemps et moi qui n’avait rien remarqué jusque là, j’avais continué à avancer sur leur traces sans broncher, je n’avais pas vu cette perte irréversible ne cessait de gagner du terrain, ouvrant toujours plus la porte au manque en sous-sol. » p.30-31
Des petites notes étouffées lui fredonnaient une mélodie qu’elle avait ignorée. Elle saisira leur importance seulement après avoir compris, que son départ l’avait entraîné à se retrouver seule, sans contrainte. Au fond d’elle, quelque chose se passai, maître d’elle-même elle prend conscience de sa personne et de son corps. En changeant ses habitudes, en s’écoutant, en se découvrant et en s’affirmant, Iona va évincer l’enfant soumise qu’elle était. Elle ressentira la douleur d’une mère enceinte qui perd sa progéniture. Une douleur ventrale, qui est le berceau de la naissance, de la vie. Puis la douleur se changera en un espace vide qui n’attendra que d’être nourrit par ses ambitions et sa volonté de devenir une jeune femme.
« Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je me sentais à la fois complètement vide et capable de grande chose. Peut-être que j’éprouvais pour la première fois le poids de l’enveloppe de mon être. » p.33
Malheureusement la révélation qu’aura Iona ne sera pas immédiate et claire.
La recherche de sa personne prendra du temps, la patience devra être maîtriser pour ne pas perdre espoir. Affaiblie par le changement soudain qui se passait, elle se trouvera perdue. Sa parole, son attitude, tout prendra un certain temps à être adapté aux nouvelles conditions. Avant, chez elle, elle avait la parole de ses parents maintenant seule, elle devait créer ses propres mots. Elle devait également trouver ses propres habitudes, enfreindre cette loi qui l’a retenait prisonnière d’une personne qu’elle n’était pas. Mais ces choses si simples que nous effectuons chaque jour devenait pour Iona une tâche compliquée. Arrivera-t-elle à sortir de ce filet de mots ? En analysant la situation, elle pensera que ce vide au ventre, est du à l’éloignement de ses parents et de son fiancé. Que l’ennui la ronge. Elle s’apercevra alors, qu’elle est plongée dans une totale incompréhension de sa situation et qu’elle tombera « dans les mois à venir, dans la plus extrême fragilité. » P.38. Iona aura une grande peine à se reconstruire, totalement désemparée, elle ne trouve plus aucun fil auquel s’accrocher, même l’amour qu’elle pensait avoir pour Maurizio, son jeune fiancé, devient flou. Comment pouvait-elle aimer, sans se connaître, sans s’aimer soi-même. Maurizio était un jeune homme plein d’ambition, avec un bon fond, seulement il avait, pour elle, fait que reprendre le rôle de ses parents. Ce n’était qu’un amour de façade, Maurizio parlait pour elle, la guidait, Iona n’avait rien vu se sentant protégée et elle avait cru l’aimer car il s’occupait d’elle. Avait-il montrer le moindre geste de passion, de désir ? Leurs mains enlacées quand ils se promenaient étaient là, leur seul contact physique. Le manque au fond d’elle l’avait fait réfléchir sur sa situation. Ce n’était pas une douleur d’ennui, mais de révélation. Elle se rend compte qu’elle n’a jamais aimé Maurizio.
« Cette découverte m’irritait, certes, mais j’en étais encore à croire que, recollées ensemble, elles formaient un tout acceptable » p.57
La peur de responsabilité et de la réalité vont la faire fuir. Elle ne pouvait pas concrétiser aussi vite ses découvertes, il lui fallait encore du temps. Elle essaye de se convaincre que rien ne va changer, que cette douleur ne sera pas la cause de son changement radical, qu’elle ne devra pas affronter les siens et perde un amour, qu’elle pense encore récupérable. La réalité lui fait peur, elle aimerait fuir, éviter de souffrir et rester enfermée dans son statut d’enfant. Si elle veut grandir, elle est obligée de passer par de douloureuses épreuves. Se cacher ne servirait à rien. Elle gagnera avec le temps et les situations auxquelles elle va faire face, une confiance qui lui sera indispensable. La mélodie des profondeurs est parvenue à se faire entendre. Iona a pris conscience de sa personne, de sa situation. Il lui faut encore saisir quelques notions importantes qui la conduiront vers son but.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 18:33

Pareil, je reprends à partir de ce qu'a fait Val.

Val a écrit:
1. LES PRISES DE CONSCIENCES

1.1 La fine musique d’entrailles

Iona paraît être une adolescente comme les autres. Elle vit avec ses parents, et est précocement fiancée. Une adolescente dans les normes (virgule supprimée) qui, cependant, ne s’est posé que très peu de questions sur la personne qu’elle allait devenir, se contentant de suivre les desseins du futur. Ratant, en quelque sorte, des étapes importantes, comme l’interrogation et la remise en question. Peut-elle être sûre d’avoir quitté l’enfance ?
Comment affirmer qu’on se connaît (virgule supprimée) sans avoir une fois écouté en soi, en ayant ignoré ce qui se passait dans les profondeurs de son âme, et sans avoir trouvé la moindre explication à son existence ? (ou alors, tu mets des "nous" partout, genre : "Comment pourrions-nous affirmer que nous nous connaissons, sans avoir une seule fois écouté en nous, etc...) Iona n’a jamais osé prendre le risque de s’écouter, (mais supprimé) non pas parce qu’elle n’y avait jamais prêté attention, elle avait entendu ses pressions intérieures au fond de son être, seulement elle n’avait pas le droit d’écouter en elle, d’essayer de comprendre ce que ces pressions, telles des notes vagues donnant un son méconnaissable à ses oreilles, voulaient lui apprendre. Iona, enfant, avait tout ce dont une petite fille pouvait rêver, tout lui était gentiment accordé, tout ce qu’elle pensait du moins essentiel à son âge. Les choses primordiales de la vie lui avaient été lâchement cachées ou n’avaient même jamais été mentionnées par ses géniteurs, qui pensaient que l’amour ou le désir ne faisait partie en aucun cas du développement de leur fille unique. Le seul moyen qu’ils aient eu était leur parole. Une parole dénuée de sens pour (il me semble que c'est mieux que à) tout être humain conscient de la réalité, du monde. Mais cette petite Iona, si fragile, devait être épargnée par les malheurs de la vie, cachée de la réalité pour vivre heureuse. Ces paroles, Iona les entendra, jusqu'à ce qu’un changement soudain l’empêche de les percevoir, et de ce fait, elles ne pourront plus retentir dans les recoins de sa tête. Mais jusque là, Iona avait vécu avec cette éducation, et avait suivi ses parents, sans autre issue, ne se doutant de rien, n’entendant que leurs mots.
« Tout comme j’avais compris leur autre message : ils prenaient le monde dans leur propre filet de mots à eux […] Et je les suivais en tout ; j’approuvais. Je crois même pouvoir affirmer que, pendant toute mon enfance, toute mon adolescence disons ; jusqu'à mon arrivée la haut, j’ai eu mon contentement en peu de mots et endossé leur redondante satisfaction sans arrière-pensée. »p.60
Iona pouvait-elle grandir dans de bonnes conditions, en suivant sans cesse ses parents, en leur obéissant et en les croyant sans se poser de questions ? N’y avait-il pas eu, une fois, une faille dans leur discours qui lui aurait permis de comprendre ou juste de la faire douter ? Peut-être, mais leurs mots étaient trop forts, trop présents.
« Quand enfin elles s’entrouvraient, ma bouche béait le plus souvent sans parole, et je sentais dans l’oreille le souffle de la voix de ma mère m’enjoignant de fermer la bouche en mangeant, de fermer la bouche en jouant, de fermer la bouche quand je rêve.. » p.91
Lorsque Iona tentait de s’exprimer, de donner son avis, elle ne pouvait faire sortir de ses lèvres que des silences, réfléchissant avec trop d’insistance sur les paroles qu’elle allait prononcer. Avait-elle le droit d’énoncer sa pensée, sans redouter une éventuelle reprise de celle-ci ? Sa mère la reprenait souvent, ne trouvant pas élégant de la part d’une jeune fille de se trouver la bouche ouverte. Coupée dans son élan de penser, Iona perdait ses réflexions, ce qui l’empêchait de s’affirmer. Leurs paroles étaient les seules qu’elle avait jamais entendues, son opinion sur la vie était calquée sur celle de ses parents, elle n’avait pas son propre avis. Ce qu’elle possédait par contre, c'était ses habitudes de vie, des habitudes qu’elle ne devait en aucun cas changer.
« D’ailleurs, ne mesure-t-on pas la réussite de sa vie au fait de ne pas avoir eu à trop modifier ses habitudes ? Au fait de ne pas avoir été trop dérangé ? Ils voyaient une menace imparable dans la perte des habitudes, et je l’avais compris. » p.60

Si leur petite Iona venait à perdre ses habitudes, cela pourrait engendrer une démolition de la base de l’éducation inculquée. Des règles de vie imposées, pour créer un meilleur avenir, mais auxquelles Iona était soumise. Elle refuse un dimanche de porter, comme d’habitude, ses gants blancs pour aller à la messe. À ce moment, elle agit à sa façon, et c’est alors la première fois qu’elle ressent en elle «cette toute petite mécanique des profondeurs » p.65 et qu’elle découvre un aperçu de sa vraie personnalité. Cet événement marque un refus éphémère de la part de Iona (virgule supprimée) de se plier aux règles, aux paroles dictées. L’erreur commise dans leurs mots a permis à cette jeune enfant de ressentir un moment de liberté grâce à sa propre pensée.
« Je ne veux plus jamais mettre vos gants ils cachent mes mains je veux les voir nues ! Refus de l’habitude, refus de leur monde, le mot cacher le verbe voir l’adjectif nu : tout y était ! Leur effroi.. » p.66
Ses parents, inquiets, (adjectif mis en apposition, je crois que pour le sens de la phrase, c'est mieux. si tu n'es pas d'accord, tu enlèves les virgules.) ont-ils alors failli à leur mission de protéger Iona du vrai monde, donc du malheur ? N’oublions pas que ce sont des êtres humains. Ils voulaient au mieux préserver leur fille, mais ils ne se sont pas douté que Iona ne serait jamais elle-même, et ne pourrait vivre et se développer normalement si elle ignorait toutes ces choses qu’ils s’efforçaient de ne pas mentionner. Personne ne peut vivre dans un monde qu’il ne connaît pas, dans un monde sans côté sombre, cela serait alors utopique et inconcevable. Iona ne pourra s’en apercevoir assez tôt, c’est-à-dire, lors de son développement, de son adolescence. Elle trouvera un fiancé, et sera alors «une jeune et précoce fiancée en attente d’un beau destin de femme »p.70. Elle n’aura pas quitté le droit chemin que ses parents lui réservaient et n’aura pas lâché le fil de cette vision du monde irréelle. Sa main dans celle d’un jeune homme, qu’elle suivra comme à son habitude, puisqu’elle ne devait en changer. Il lui inculquera alors à son tour (virgule supprimée) ses paroles, son avis et ses pensées. N’ayant aucunes (mais là je ne suis pas sûre) de ses choses, du moins pas d’autres que celles de ses parents, elle acquiescera et, encore une fois, se laissera emporter par ces vagues de mots, ne cherchant pas à retirer les œillères si délicatement posées depuis son enfance.
Ces notes indistinctes, que Iona a entendues au fond d’elle, vont la faire réfléchir. Elle aimerait pouvoir déchiffrer avec plus de précision ce qu’elles veulent lui faire entendre. Peut-être est-ce là la clé qui ouvrira la porte sur sa liberté. (ou ?, un doute) Ailes ouvertes, elle est prête à tenter l’envol.

En tout cas, c'est très intéressant.

Pour le truc de "de Iona" ou "d'Iona", je me suis toujours posée la question, du coup je ne mets jamais d'apostrophe.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 19:32

Truely a écrit:
mon deuxième sous chapitre

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1.2 Petite mélodie dans les profondeurs

Iona a décidé de prendre son essor. Pour cela, elle devra prendre des décisions, pas toujours évidentes, mais (virgule supprimée) qui seront nécessaires (virgule supprimée) pour qu’elle puisse avancer seule. Les notes indéchiffrables vont devenir mélodieuses.
Parfois on ne se rend pas bien compte de l’impact de nos actes sur notre personne. On ne sait pas que la moindre décision prise dans la vie (virgule supprimée car elle séparait sujet-verbe) va la changer, en mal ou en bien. Mais quand cela arrive sans s’y être préparé, on se sent alors perdu. On ne sait plus comment agir et on se demande pourquoi avoir pris cette décision, pourquoi tout à coup tout change sans prévenir. Il faut donc être sans arrêt sur ses gardes, s’attendre à un tournant de la vie, dont on ne se doute pas, pour ne pas être trop surpris et (virgule supprimée) pour ne pas plonger dans un brouillard si épais, que même nos pensées seraient incompréhensibles. La vie est faite de rebondissement, de changement soudain et spontané, mais on la mène, alors on doit faire ce qui est le mieux.
Une opportunité s’offre à Iona. Un travail de remplaçante dans une école à la Chaux-de-Fonds lui est proposé (voix passive). Habitante du Tessin, c’est la première fois que Iona va s’éloigner du cocon familial, dans lequel elle a toujours vécu. Premier signe qui montre que Iona prend seule une décision importante, qui va l’éloigner loin de sa famille. L’envol débute.
Elle ne se doute pas que son éloignement provisoire réveillera en elle un manque dont elle prendra conscience une fois seule et (virgule supprimée) libérée des siens et de «leurs paroles de colle de poisson »p.60. Se retrouvant livrée à elle-même, dans une ville inconnue, Iona va devoir s’adapter au changement. Une ville nouvelle pour un nouveau départ, d’autres valeurs et d’autres pensées. Elle s’apercevra que la crainte de ses parents au sujet de la perte des habitudes va se confirmer. Iona va découvrir sa personne.
« Car, pour la première fois m’apparaissait le contour de ce manque en moi, l’absence de quelque chose d’essentiel […] cette levée d’absence dans mon ventre »p.28
Elle ressent en elle un manque, lequel ? Iona ne le sait pas encore. Cela (virgule supprimée) va la déstabiliser. C’est la première fois qu’elle en prend réellement conscience. Loin des mots de ses parents, elle a contourné l’interdit et écouté en elle : quelque chose dans son ventre lui a été retiré, enlevé. Elle ne sait pas comment agir face à cette douleur (virgule supprimée) qui lui semble être là depuis toujours, mais qu’elle n’avait pas encore pu ressentir, car leurs mots le lui défendait.
« Je commençais à prendre conscience de l’étendue de la perte qui me tourmentait déjà certainement en sourdine, tentant d’attirer discrètement mon attention depuis longtemps et moi qui n’avait rien remarqué jusque là, j’avais continué à avancer sur leur traces sans broncher, je n’avais pas vu cette perte irréversible ne cessait de gagner du terrain, ouvrant toujours plus la porte au manque en sous-sol. » p.30-31
Des petites notes étouffées lui fredonnaient une mélodie qu’elle avait ignorée. Elle saisira leur importance seulement après avoir compris (virgule supprimée) que son départ l’avait entraîné à se retrouver seule, sans contrainte. Au fond d’elle, quelque chose se passait; maître d’elle-même, elle prend conscience de sa personne et de son corps. En changeant ses habitudes, en s’écoutant, en se découvrant et en s’affirmant, Iona va évincer l’enfant soumise qu’elle était. Elle ressentira la douleur d’une mère enceinte qui perd sa progéniture. Une douleur ventrale, qui est le berceau de la naissance, de la vie. Puis la douleur se changera en un espace vide qui n’attendra que d’être nourrit par ses ambitions et sa volonté de devenir une jeune femme.
« Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je me sentais à la fois complètement vide et capable de grande chose. Peut-être que j’éprouvais pour la première fois le poids de l’enveloppe de mon être. » p.33
Malheureusement la révélation qu’aura Iona ne sera pas immédiate et claire.
La recherche de sa personne prendra du temps, la patience devra être maîtriser pour ne pas perdre espoir. Affaiblie par le changement soudain qui se passait, elle se trouvera perdue. Sa parole, son attitude, tout prendra un certain temps pour (à la place de à) être adapté aux nouvelles conditions. Avant, chez elle, elle avait la parole de ses parents. Maintenant, seule, elle devait créer ses propres mots. Elle devait également trouver ses propres habitudes, enfreindre cette loi qui l’a retenait prisonnière d’une personne qu’elle n’était pas. Mais ces choses si simples, que nous effectuons chaque jour, devenait pour Iona une tâche compliquée. Arrivera-t-elle à sortir de ce filet de mots ? En analysant la situation, elle pensera que ce vide au ventre (virgule supprimée car séparait sujet-verbe) est dû à l’éloignement de ses parents et de son fiancé. Que l’ennui la ronge (si cette proposition est liée, comme je le pense, au verbe "pensera" de la phrase précédente, alors il faut une virgule et non un point). Elle s’apercevra alors, qu’elle est plongée dans une totale incompréhension de sa situation et qu’elle tombera « dans les mois à venir, dans la plus extrême fragilité. » P.38. Iona aura une grande peine à se reconstruire, totalement désemparée, elle ne trouve plus aucun fil auquel s’accrocher, même l’amour qu’elle pensait avoir pour Maurizio, son jeune fiancé, devient flou. Comment pouvait-elle aimer (virgule supprimée) sans se connaître, sans s’aimer soi-même? Maurizio était un jeune homme plein d’ambition, avec un bon fond, seulement il n'avait fait, pour elle, (j'ai inversé "pour elle" et "fait") que reprendre le rôle de ses parents. Ce n’était qu’un amour de façade. Maurizio parlait pour elle, la guidait. Iona n’avait rien vu, se sentant protégée, et elle avait cru l’aimer car il s’occupait d’elle. Avait-il montrer le moindre geste de passion, de désir ? Leurs mains enlacées, quand ils se promenaient, étaient, là, leur seul contact physique (doute sur les virgules) . Le manque au fond d’elle l’avait fait réfléchir sur sa situation. Ce n’était pas une douleur d’ennui, mais de révélation. Elle se rend compte qu’elle n’a jamais aimé Maurizio.
« Cette découverte m’irritait, certes, mais j’en étais encore à croire que, recollées ensemble, elles formaient un tout acceptable » p.57
La peur des responsabilités et de la réalité va (le sujet est "la peur") la faire fuir. Elle ne pouvait pas concrétiser aussi vite ses découvertes, il lui fallait encore du temps. Elle essaye de se convaincre que rien ne va changer, que cette douleur ne sera pas la cause de son changement radical, qu’elle ne devra pas affronter les siens et perde un amour (virgule supprimée) qu’elle pense encore récupérable. La réalité lui fait peur, elle aimerait fuir, éviter de souffrir et rester enfermée dans son statut d’enfant. Si elle veut grandir, elle est obligée de passer par de douloureuses épreuves. Se cacher ne servirait à rien. Elle gagnera avec le temps et les situations auxquelles elle va faire face, une confiance qui lui sera indispensable. La mélodie des profondeurs est parvenue à se faire entendre. Iona a pris conscience de sa personne, de sa situation. Il lui faut encore saisir quelques notions importantes qui la conduiront vers son but.

En ce qui concerne les numéros de page que tu mets, je pense qu'il faut les mettre entre parenthèses.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 20:05

Truely a écrit:
1.1 La fine musique d’entrailles

Il ne vaudrait mieux pas mettre "La fine musique des entrailles" ?
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 22 Nov - 20:35

pour manu les numéros de pages je vais les mettre en annexe mais je fais ça à la fin c'est de la mise en page ;-) mais merci!! et pour Iona je met pas d'apostrophe c'est pas beau je trouve ( bien que çe soit pas forcément juste , mais mon mentor ne me la pas préciser je demanderais)

merci manu t un chou ( à la crème même ^^) Smile


pour mati, j'ai pris l'expression du livre alors je sais pas , ça doit être juste Smile
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 13:47

Truely a écrit:
merci manu t un chou ( à la crème même ^^) Smile
Hmmm! C'est bon ça! Laughing
De rien, Truely! ça me fait plaisir de te rendre service et, en plus, ça me fait un bon entraînement pour le concours. Very Happy
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 14:45

mici Smile ( vi c bon le chou à la crème lol ^^) j'ai dla peine avec les virgules j'ai vu ma mère m en a mis en trop j'ai trouvé ( mais c'est aussi moi lol..)

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mon 3ème sous-chapitre
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1.3. Les Epreuves

Bien que la souffrance soit une étape importante, voir quasi inévitable lors d’une recherche de soi, elle permet de voir un coté sombre de la vie qui nous plonge dans un désarroi total. Le mal est si fort au moment vécu, que penser qu’il est essentiel pour notre évolution ne sont que des mots. Voir et toucher le fond nous permet de nous relever, de puiser dans la moindre essence de plaisir vécu pour réussir à nous extirper de ce trou noir, néant total envahisseur. Vivre que le bon coté de la vie ne nous permet pas de la vivre a cent pourcents, de se rendre compte de la chance que l’on a d’être en vie, en bonne santé, on ne voit pas non plus cette paix intérieure qui règne tant elle aurait été facile à s’approprier. Cette paix, elle se gagne tout comme la confiance et la volonté et, pour y arriver, il faut essentiellement passer par des souffrances, des moments de solitude et de méconnaissance. La tristesse, sera la première peine, par laquelle, Iona va être touchée.
« A tout instant au moindre prétexte, la tristesse bondit. Et le rebord d’autres tristesses avec elle, de vieilles tristesses enfouies dans la trousse d’écolières, de vieilles, très vieilles tristesses d’enfant. » p.121
Non seulement cette tristesse apparaîtra sans aucune explication apparente mais, elle entraînera également des anciens et mauvais souvenirs que Iona voudrait oublier. Toutes tristesses enfouies se précipitent à la moindre occasion d’être évacuées, comme si Iona n’avait jamais été envahie par cette sensation auparavant. Elles lui feront ressentir un poids sur le cœur, tellement lourd que rien d’autres ne préoccupera Iona que de le faire disparaître. Les larmes vont glisser seules sur son visage, décomposé par l’ignorance de leur provenance. Iona savait depuis le début, elle-même l’a dit que le changement serait long et, non sans douleurs. Le fait que sa décision allait la plonger « dans les mois à venir, dans la plus extrême fragilité »p.38, ne lui avait pas échappé. Devant le fait accompli, elle est désorientée, alors que tout allait si bien, que devait-elle faire pour que tout reparte dans la bonne direction ? La réponse ne fuse pas dans son esprit et, la tristesse se change en noirceur, accompagnée de questions sans réponses qui se posent encore et encore.
« Et c’est au ventre l’insoutenable macération de l’instant qui contraint à fermer les yeux en plein effort ! L’émotion qui gagne du terrain : mais qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je cherche ? Pourquoi vouloir la rejoindre, avant qu’elle ne se brise dans son élan ? Pourquoi cette angoisse de plus en plus pressante de manquer mon heure ? Tous les jours de la semaine, même le samedi matin, le même ossuaire de questions. »p.125
La lumière suscite chez Iona des questions existentielles, l’ombre lui serait plus agréable, la dépression la gagne. Ces questions sont devenues un ossuaire tellement elles sont nombreuses, sans sens, noires et sans réponses. Dans ce désordre moral Iona va devoir trouver une solution pour résoudre ce qui a provoqué cette descente vers le noir et le désespoir. Il y avait forcément là une raison, car rien n’arrive au hasard, il devait y avoir un élément que Iona n’avait pas pris en compte. Qu’aurait-elle négligé d’important qui l’empêchait d’avancer ? La réponse n’est de loin pas évidente. Ce qu’elle devait remarquer dans ce moment de remise en question, était son passé. Iona, était trop focaliser sur son présent ainsi que son futur proche plein de nouveauté et de gaieté. Elle avait totalement effacé, oublié, tout ce qui concernait son passé, en se rappelant quelques souvenirs d’enfance, Iona va en sourire mais également en souffrir, encore. Dans son enfance elle était très discrète se cachant de l’objectif de son père qui prenait sans cesse des clichés de sa fille chérie et unique. En grandissant, elle a caché son corps, mais est-ce que dans un moment pareil de souffrance, un bon souvenir d’enfance, ne rassurait pas Iona ?
« La compagnie des vaches :[la mère] elle s’en étoufferait ! Mais elle est loin et ne sait rien des errances de sa fille dans les pâtures pour retrouver son enfance. » p.144
Voilà un souvenir agréable aux yeux de Iona; qui plus est, elle désobéit aux paroles de sa mère, ce qui lui plaît encore d’avantage. Proche de la nature, elle se sent bien, elle change d’air, elle aimerait se confier, mais ces seuls amis sont des collègues, alors dans les champs elle trouve des confidentes, les vaches. Bien entendu, elles ne lui répondront pas, mais cela permettra à Iona de réaliser ce qu’elle cogite dans sa tête depuis peu. Le fait de parler va vider Iona de ce poids, tombé depuis quelques temps, dans sa poitrine. Au fil des journées de confession, elle va se surprendre à parler de son passé et du refus de l’accepter. Ces périodes d’enfance avaient déjà été évoquées, mais dans sa tête, elle avait séparé passé et présent. Le passé était révolu et ne comptait plus, elle prenait une nouvelle direction et partait d’un nouveau pied. Là, se trouve la faute que Iona a commise. Comment pourrait-elle avancer et changer en oubliant son passé ? Elle ne devait pas l’évincer de sa nouvelle personnalité, il fallait le fondre dans un tout qui fera d’elle la vraie Iona. Accepter son passé, c’est aussi accepter la personne que l’on est et, donc ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre ; Une autre personne qui penserait avoir changé mais qui n’aurait fait que fuir ce qu’elle avait été. Le passé n’est pas une mauvaise chose il fait partie intégrante de notre vie même si parfois des événements survenus préfèrent être oublier ; les effacer nous ferait plus de mal que de les accepter une fois pour toute, pour ne plus en souffrir. Si à chaque parole prononcée nous nous rappelons un bout d’une histoire passée qui nous fait grimacer de douleur, comment dire qu’on a oublié ? Rien de ce qui nous a marqué ne peut être oublié. Le pardon et l’acceptation sont les armes les plus efficaces contre des probables rechutes de l’esprit et du cœur.
« Il fallait désormais fondre ensemble le dehors et le dedans en une substance crémeuse d’où le moindre grain de doute, serré sur lui-même, devait être détecté et dissous... Il fallait concilier l’envers et l’endroit des choses et, pour cela, voir des deux cotés, les yeux grands ouverts pour la première fois sur l’arête sombre de la vie et de la réalité de mes rapports avec les miens. » p. 175
La tristesse l’a menée à s’interroger sur l’erreur commise, elle a découvert que ses épreuves passées ne devaient pas être oubliées et, qu’elle ne devait pas totalement comme envisager au départ, évincer l’enfant qu’elle à été. Iona est désormais prête à continuer son parcours vers la liberté. Après avoir affronté la douleur et s’être forgée par ses épreuves, elle va fixer son but.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 15:14

Truely a écrit:
1.3. Les Epreuves

Bien que la souffrance soit une étape importante, voir quasi inévitable lors d’une recherche de soi, elle permet de voir un côté sombre de la vie qui nous plonge dans un désarroi total. Le mal est si fort au moment vécu, que penser qu’il est essentiel pour notre évolution ne sont que des mots (là, je sais pas si c'est bon, ça me parait bizarre que ce soit au pluriel, le sujet c'est quoi ? Manue, à l'aide !!!). Voir et toucher le fond nous permet de nous relever, de puiser dans la moindre essence de plaisir vécu pour réussir à nous extirper de ce trou noir, néant total et envahisseur. Ne vivre que le bon côté de la vie ne nous permet pas de la vivre a cent pour cent, de se rendre compte de la chance que l’on a d’être en vie, en bonne santé, on ne voit pas non plus cette paix intérieure qui règne tant elle aurait été facile à s’approprier. Cette paix, elle se gagne tout comme la confiance et la volonté et, pour y arriver, il faut essentiellement passer par des souffrances, des moments de solitude et de méconnaissance. La tristesse, sera la première peine (plus de virgule)par laquelle (plus de virgule)Iona va être touchée.
« A tout instant au moindre prétexte, la tristesse bondit. Et le rebord d’autres tristesses avec elle, de vieilles tristesses enfouies dans la trousse d’écolières, de vieilles, très vieilles tristesses d’enfant. » p.121
Non seulement cette tristesse apparaîtra sans aucune explication apparente, (j'ai changé la virgule de place) mais elle entraînera également des anciens et mauvais souvenirs que Iona voudrait oublier. Toutes tristesses enfouies se précipitent à la moindre occasion d’être évacuées, comme si Iona n’avait jamais été envahie par cette sensation auparavant. (il faudrait pas mettre au singulier ? Mais après, ça me pose problème pour la phrase suivante)Elles lui feront ressentir un poids sur le cœur, tellement lourd que rien d’autre ne préoccupera Iona que de le faire disparaître. Les larmes vont glisser seules sur son visage, décomposé par l’ignorance de leur provenance. Iona savait depuis le début, elle-même l’a dit, que le changement serait long et, non sans douleur. Le fait que sa décision allait la plonger « dans les mois à venir, dans la plus extrême fragilité »p.38, ne lui avait pas échappé. Devant le fait accompli, elle est désorientée, alors que tout allait si bien, que devait-elle faire pour que tout reparte dans la bonne direction ? La réponse ne fuse pas dans son esprit et, la tristesse se change en noirceur, accompagnée de questions sans réponse qui se posent encore et encore.
« Et c’est au ventre l’insoutenable macération de l’instant qui contraint à fermer les yeux en plein effort ! L’émotion qui gagne du terrain : mais qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je cherche ? Pourquoi vouloir la rejoindre, avant qu’elle ne se brise dans son élan ? Pourquoi cette angoisse de plus en plus pressante de manquer mon heure ? Tous les jours de la semaine, même le samedi matin, le même ossuaire de questions. »p.125
La lumière suscite chez Iona des questions existentielles, l’ombre lui serait plus agréable, la dépression la gagne. Ces questions sont devenues un ossuaire tellement elles sont nombreuses, sans sens, noires et sans réponse. Dans ce désordre moral Iona va devoir trouver une solution pour résoudre ce qui a provoqué cette descente vers le noir et le désespoir. Il y avait forcément là une raison, car rien n’arrive au hasard, il devait y avoir un élément que Iona n’avait pas pris en compte. Qu’aurait-elle négligé d’important qui l’empêchait d’avancer ? La réponse n’est de loin pas évidente.(c'est bizarre comme formulation) Ce qu’elle devait remarquer dans ce moment de remise en question, était son passé. Iona, était trop focalisée sur son présent ainsi que son futur proche plein de nouveauté et de gaieté. Elle avait totalement effacé, oublié, tout ce qui concernait son passé. En se rappelant quelques souvenirs d’enfance, Iona va en sourire mais également en souffrir, encore. Dans son enfance elle était très discrète se cachant de l’objectif de son père qui prenait sans cesse des clichés de sa fille chérie et unique. En grandissant, elle a caché son corps, mais est-ce que dans un moment pareil de souffrance, un bon souvenir d’enfance, ne rassurait pas Iona ?
« La compagnie des vaches :[la mère] elle s’en étoufferait ! Mais elle est loin et ne sait rien des errances de sa fille dans les pâtures pour retrouver son enfance. » p.144
Voilà un souvenir agréable aux yeux de Iona; qui plus est, elle désobéit aux paroles de sa mère, ce qui lui plaît encore d’avantage. Proche de la nature, elle se sent bien, elle change d’air, elle aimerait se confier, mais ses seuls amis sont des collègues, alors dans les champs elle trouve des confidentes, les vaches. Bien entendu, elles ne lui répondront pas, mais cela permettra à Iona de réaliser ce qu’elle cogite dans sa tête depuis peu. Le fait de parler va vider Iona de ce poids tombé depuis quelques temps (j'ai enlevé les deux virgules) dans sa poitrine. Au fil des journées de confession, elle va se surprendre à parler de son passé et du refus de l’accepter. Ces périodes d’enfance avaient déjà été évoquées, mais dans sa tête, elle avait séparé passé et présent. Le passé était révolu et ne comptait plus, elle prenait une nouvelle direction et partait d’un nouveau pied. Là, se trouve la faute que Iona a commise. Comment pourrait-elle avancer et changer en oubliant son passé ? Elle ne devait pas l’évincer de sa nouvelle personnalité, il fallait le fondre dans un tout qui fera d’elle la vraie Iona. Accepter son passé, c’est aussi accepter la personne que l’on est et (plus de virgule) donc ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre ; Une autre personne qui penserait avoir changé mais qui n’aurait fait que fuir ce qu’elle avait été. Le passé n’est pas une mauvaise chose il fait partie intégrante de notre vie même si parfois des événements survenus préfèrent être oublier ; les effacer nous ferait plus de mal que de les accepter une fois pour toute, pour ne plus en souffrir. Si à chaque parole prononcée nous nous rappelons un bout d’une histoire passée qui nous fait grimacer de douleur, comment dire qu’on a oublié ? Rien de ce qui nous a marqué ne peut être oublié. Le pardon et l’acceptation sont les armes les plus efficaces contre des probables rechutes de l’esprit et du cœur.
« Il fallait désormais fondre ensemble le dehors et le dedans en une substance crémeuse d’où le moindre grain de doute, serré sur lui-même, devait être détecté et dissous... Il fallait concilier l’envers et l’endroit des choses et, pour cela, voir des deux cotés, les yeux grands ouverts pour la première fois sur l’arête sombre de la vie et de la réalité de mes rapports avec les miens. » p. 175
La tristesse l’a menée à s’interroger sur l’erreur commise, elle a découvert que ses épreuves passées ne devaient pas être oubliées et (plus de virgule) qu’elle ne devait pas totalement, comme envisagé au départ, évincer l’enfant qu’elle a été. Iona est désormais prête à continuer son parcours vers la liberté. Après avoir affronté la douleur et s’être forgée par ses épreuves, elle va fixer son but.

C'est super ce que tu as écrit Smile
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 18:25

Toujours pareil, je reprends à partir des corrections apporté par roxane.

Truely a écrit:
1.3. Les Epreuves

Bien que la souffrance soit une étape importante, voire (adverbe et non verbe) quasi inévitable lors d’une recherche de soi, elle permet de voir un côté sombre de la vie qui nous plonge dans un désarroi total. Le mal est si fort au moment vécu, que penser qu’il est essentiel pour notre évolution n'est que des mots (là, je sais pas si c'est bon, ça me parait bizarre que ce soit au pluriel, le sujet c'est quoi ? Manue, à l'aide !!!) (le sujet est "penser"). Voir et toucher le fond nous permet de nous relever, de puiser dans la moindre essence de plaisir vécu pour réussir à nous extirper de ce trou noir, néant total et envahisseur. Ne vivre que le bon côté de la vie ne nous permet pas de la vivre à cent pour cent, de se rendre compte de la chance que l’on a d’être en vie, en bonne santé, on ne voit pas non plus cette paix intérieure qui règne tant elle aurait été facile à s’approprier. Cette paix, elle se gagne tout comme la confiance et la volonté et, pour y arriver, il faut essentiellement passer par des souffrances, des moments de solitude et de méconnaissance. La tristesse (virgule supprimée car séparait sujet-verbe) sera la première peine (plus de virgule)par laquelle (plus de virgule)Iona va être touchée.
« A tout instant au moindre prétexte, la tristesse bondit. Et le rebord d’autres tristesses avec elle, de vieilles tristesses enfouies dans la trousse d’écolières, de vieilles, très vieilles tristesses d’enfant. » p.121
Non seulement cette tristesse apparaîtra sans aucune explication apparente, (j'ai changé la virgule de place) mais elle entraînera également des anciens et mauvais souvenirs que Iona voudrait oublier. Toutes tristesses enfouies se précipitent à la moindre occasion d’être évacuées, comme si Iona n’avait jamais été envahie par cette sensation auparavant. (il faudrait pas mettre au singulier ? Mais après, ça me pose problème pour la phrase suivante) Elles lui feront ressentir un poids sur le cœur, tellement lourd que rien d’autre ne préoccupera Iona que de le faire disparaître. Les larmes vont glisser seules sur son visage, décomposé par l’ignorance de leur provenance. Iona savait depuis le début, elle-même l’a dit, que le changement serait long et (virgule supprimée) non sans douleur. Le fait que sa décision allait la plonger « dans les mois à venir, dans la plus extrême fragilité »p.38, ne lui avait pas échappé. Devant le fait accompli, elle est désorientée (virgule supprimée) alors que tout allait si bien. Que devait-elle faire pour que tout reparte dans la bonne direction ? La réponse ne fuse pas dans son esprit et, la tristesse se change en noirceur, accompagnée de questions sans réponse qui se posent encore et encore.
« Et c’est au ventre l’insoutenable macération de l’instant qui contraint à fermer les yeux en plein effort ! L’émotion qui gagne du terrain : mais qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je cherche ? Pourquoi vouloir la rejoindre, avant qu’elle ne se brise dans son élan ? Pourquoi cette angoisse de plus en plus pressante de manquer mon heure ? Tous les jours de la semaine, même le samedi matin, le même ossuaire de questions. »p.125
La lumière suscite chez Iona des questions existentielles, l’ombre lui serait plus agréable, la dépression la gagne. Ces questions sont devenues un ossuaire tellement elles sont nombreuses, sans sens, noires et sans réponse. Dans ce désordre moral, Iona va devoir trouver une solution pour résoudre ce qui a provoqué cette descente vers le noir et le désespoir. Il y avait forcément là une raison, car rien n’arrive au hasard, il devait y avoir un élément que Iona n’avait pas pris en compte. Qu’aurait-elle négligé d’important qui l’empêchait d’avancer ? La réponse n’est de loin pas évidente.(c'est bizarre comme formulation, +1) Ce qu’elle devait remarquer, dans ce moment de remise en question, était son passé. Iona (virgule supprimée car séparait sujet-verbe) était trop focalisée sur son présent ainsi que son futur proche, plein de nouveauté et de gaieté. Elle avait totalement effacé, oublié, tout ce qui concernait son passé. En se rappelant quelques souvenirs d’enfance, Iona va en sourire mais également en souffrir, encore. Dans son enfance, elle était très discrète, se cachant de l’objectif de son père qui prenait sans cesse des clichés de sa fille chérie et unique. En grandissant, elle a caché son corps, mais est-ce que, dans un moment pareil de souffrance, un bon souvenir d’enfance (virgule supprimée car séparait sujet-verbe) ne rassurait pas Iona ?
« La compagnie des vaches :[la mère] elle s’en étoufferait ! Mais elle est loin et ne sait rien des errances de sa fille dans les pâtures pour retrouver son enfance. » p.144
Voilà un souvenir agréable aux yeux de Iona; qui plus est, elle désobéit aux paroles de sa mère, ce qui lui plaît encore d’avantage. Proche de la nature, elle se sent bien, elle change d’air. Elle aimerait se confier, mais ses seuls amis sont des collègues. Alors, dans les champs, elle trouve des confidentes, les vaches. Bien entendu, elles ne lui répondront pas, mais cela permettra à Iona de réaliser ce qu’elle cogite (c'est un terme familier, il faudrait le remplacer par penser, par exemple, et changer la phrase en conséquence) dans sa tête depuis peu. Le fait de parler va vider Iona de ce poids tombé depuis quelques temps (j'ai enlevé les deux virgules) dans sa poitrine*. Au fil des journées de confession, elle va se surprendre à parler de son passé et du refus de l’accepter. Ces périodes d’enfance avaient déjà été évoquées, mais dans sa tête, elle avait séparé passé et présent. Le passé était révolu et ne comptait plus, elle prenait une nouvelle direction et partait d’un nouveau pied. Là, se trouve la faute que Iona a commise. Comment pourrait-elle avancer et changer en oubliant son passé ? Elle ne devait pas l’évincer de sa nouvelle personnalité, il fallait le fondre dans un tout qui fera d’elle la vraie Iona. Accepter son passé, c’est aussi accepter la personne que l’on est et (plus de virgule) donc ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre, une autre personne qui penserait avoir changé mais qui n’aurait fait que fuir ce qu’elle avait été. Le passé n’est pas une mauvaise chose, il fait partie intégrante de notre vie même si, parfois, des événements survenus préfèrent être oublier ; les effacer nous ferait plus de mal que de les accepter une fois pour toute, pour ne plus en souffrir. Si, à chaque parole prononcée, nous nous rappelons un bout d’une histoire passée qui nous fait grimacer de douleur, comment dire qu’on a oublié ? Rien de ce qui nous a marqué ne peut être oublié. Le pardon et l’acceptation sont les armes les plus efficaces contre des probables rechutes de l’esprit et du cœur.
« Il fallait désormais fondre ensemble le dehors et le dedans en une substance crémeuse d’où le moindre grain de doute, serré sur lui-même, devait être détecté et dissous... Il fallait concilier l’envers et l’endroit des choses et, pour cela, voir des deux cotés, les yeux grands ouverts pour la première fois sur l’arête sombre de la vie et de la réalité de mes rapports avec les miens. » p. 175
La tristesse l’a menée à s’interroger sur l’erreur commise. Elle a découvert que ses épreuves passées ne devaient pas être oubliées et (plus de virgule) qu’elle ne devait pas totalement, comme envisagé au départ, évincer l’enfant qu’elle a été. Iona est désormais prête à continuer son parcours vers la liberté. Après avoir affronté la douleur et s’être forgée par ses épreuves, elle va fixer son but.

* Le fait de parler va vider Iona de ce poids tombé depuis quelques temps dans sa poitrine. Cette phrase me gêne un peu. Je pensais à : Le fait de parler va vider Iona de ce poids qui lui pesait depuis quelques temps sur sa poitrine
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 19:44

hiiiiiiiiiiii jsuis trop nulle!!!! vraiment lol.. vous etes trop les filles ( j'ai encore pas mal a vous embetez.. Embarassed )

par contre vous avez pas vu mais j ai fait des sacrés fautes avec le on et le nous!!! je sais pas comment changer! jvous montre!


le normal ( le faux Laughing)

Accepter son passé, c’est aussi accepter la personne que l’on est et (plus de virgule) donc ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre, une autre personne qui penserait avoir changé mais qui n’aurait fait que fuir ce qu’elle avait été. Le passé n’est pas une mauvaise chose, il fait partie intégrante de notre vie même si, parfois, des événements survenus préfèrent être oublier ; les effacer nous (je l'ai effacé) ferait plus de mal que de les accepter une fois pour toute, pour ne plus en souffrir. Si, à chaque parole prononcée, nous nous rappelons un bout d’une histoire passée qui nous fait grimacer de douleur, comment dire qu’on a oublié ? Rien de ce qui nous a marqué ne peut être oublié.

là j'ai essayé de corriger

Accepter son passé, c’est aussi accepter la personne que l’on est et donc ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre, une autre personne qui penserait avoir changé mais qui n’aurait fait que fuir ce qu’elle avait été. Le passé n’est pas une mauvaise chose, il fait partie intégrante de notre vie même si parfois des événements survenus préfèrent être oublier ; les effacer ferait plus de mal que les accepter une fois pour toute, pour ne plus en souffrir. Si à chaque parole prononcée on se rappelle un bout d’une histoire passée qui fait grimacer de douleur, comment dire qu’on a oublié ? Rien de ce qui marque ne peut être oublié. Le pardon et l’acceptation sont les armes les plus efficaces contre des probables rechutes de l’esprit et du cœur.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 19:51

Hum, je préfère la première version et tu as fait une faute là :
Citation :
des événements survenus préfèrent être oublier

C'est : préfèrent être oubliés :wink:
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 20:02

merci mati!!!! bah la 1ère version est fausse hu.. mon mentor a dit que la concordance des pronoms n'était pas appliqué!
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 20:24

Je suis d'accord avec ton mentor... Laughing, je préfère la deuxième version...
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mati
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 20:26

Remarque, je viens de relire et je préfère la deuxième aussi ! Laughing
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manuela
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 23 Nov - 20:54

mati a écrit:
Remarque, je viens de relire et je préfère la deuxième aussi ! Laughing
+1. C'est mieux.
C'est vrai que j'ai oublié de vérifier ça. Laughing
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Truely
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyJeu 24 Nov - 10:06

ah oki mici les filles alors!!! lol ^^

2ème chapitre
-------------------------

LA QUETE

2.1 les sens se réveillent ( faudra que jtrouve qqch de plu poétique lol^^)

Iona a découvert le côté sombre de la vie qu’enfant elle n’avait pas connue à cause de l’initiative prise par ses parents pour la protéger. Désormais, son présent a changé, son éloignement l’a emporté dans une nouvelle contrée remplie de promesse pour son épanouissement. Dans son envol à la liberté Iona va construire un but qui la mènera au destin qu’elle souhaite avoir ; devenir une femme épanouie. Une quête qui la guidera à travers des situations auxquelles elle ne s’attend pas, mais qui finiront par la satisfaire. Des facteurs vont l’aider à avancer et à se battre, mais d’autres vont l’empêcher d’accomplir ce qu’elle désir. Mais, Iona est décidée et commencera par apprendre à découvrir son corps. Elle se sentira apprécié et même désiré et va s’aimer telle qu’elle est. Le chemin ne sera pas sans obstacle, sans crainte et colère, mais elle y arrivera.
Elle va redécouvrir le monde avec son nez. Les odeurs du printemps vont lui faire ressentir un bien-être qu’elle n’avait jamais imaginé et lui donne l’envie de vivre. Elle va humer pendant plusieurs jours tout ce qu’elle croise et s’amuse à deviner ses prochaines rencontres grâce à son odorat.
« Le premier à sortir de sa léthargie mortelle fut donc mon nez ; et j’étais sans doute la plus surpris des deux de ces aptitudes à flairer » p.73
Elle fut étonnée et prise au dépourvue par ce sens auquel, elle n’avait jamais prêté attention. Mais elle s’aperçoit qu’elle est douée que son sens de l’odorat malgré son sommeil prolongé fonctionne et l’épanouit.
Enivrée par les odeurs apparentes Iona se sent merveilleusement bien et se laisse transporter par la magie des senteurs et de ce magnifique moment qu’elle vit. « Et pour la première fois depuis mon arrivée là-haut, voilà mon corps pris dans une spirale de bien-être, qui part du dessous des talons et vrille jusque dans ma tête, une onde bienfaisante traverse et monte dans mes membres. » p.76
Iona ressent une aisance dans son corps cela l’envahit, elle est sereine et se sent agréablement bien, comme jamais elle ne l’avait vécu auparavant. L’odorat l’a donc mené à redécouvrir le monde mais aussi à redécouvrir son corps. Le fait de sentir en elle toutes ses odeurs de printemps, de chaleur lui rappelle l’existence de ce corps qu’elle ne connaît pas, et qui envahit de douceur se réveille. Le fait que Iona saisisse l’importance de son corps démontre qu’elle grandit. Elle passe ce stade où, tout dans l’apparence devient important, non plus que pour soit, mais aussi pour le regard des autres sur elle. L’envie de plaire la submerge, pourquoi devoir toujours cacher ce corps ? Se vêtir de manière à ne pas tout dissimuler lui permettra d’apprendre à connaître son corps. Avant, elle n’osait pas, la parole de ses parents le lui interdisait. Ce sera donc là, la préoccupation première de Iona pendant plusieurs semaines. Elle allait accorder du temps à son corps pour ne pas se dévoiler trop vite, pour se découvrir simultanément à la saison, c’est-à-dire, au printemps, comme les bourgeons se nouant en fleurs. Et surtout, pans par pans, sans aucune précipitation, tout devait être fait juste et avec patience.
« De grandes choses ! Déjà je vois mes jambes. Pas la portion des mollets aux chevilles seulement, comme pendant si longtemps ; je vois mes jambes du bout des pieds en sandalettes jusqu’au-dessus des genoux. » p. 79
Le regard des hommes sur elle, lui est agréable, elle leur sourit, eux en retour et cela ne la culpabilise pas et ne la met pas mal à l’aise. Au contraire, se sentir désirer la ravie et la rend plus forte. En observant les gens autour d’elle, elle se sent confiante, elle les défit du regard. Seulement, Iona a ouvert les yeux que sur les personnes qui vivent près d’elle, sa vue du monde est toujours la même ; cachée. Elle a grandit en apparence, il faut désormais en faire de même dans la pensée et dans la façon de vivre. Elle ignore encore la réalité du monde, elle n’entend pas, ne la voit pas. Iona est consciente de la violence, elle a étudié, lu, entendu, ce n’est pas une découverte d’entendre à la radio tout ce qui s’abat sur le monde en ce mois de printemps, mais elle a une certaine capacité à faire abstraction de tout cela. Son regard et son odorat, qui sont désormais en activité, vont permettre à Iona deux choses : Voir et sentir le monde.
« Alors non seulement je regardais le monde en face, le monde qui puait, mais je commençais aussi à le renifler sans trop de retenue et je le transpirais ! » p.86
La réalité du monde lui était divulguée par cette transpiration et sa nouvelle vision des choses. Iona c’est contre toute attente ouverte au monde qui lui avait été caché jusque là.
Ce qui est important dans cette nouvelle découverte c’est que désormais Iona va penser le monde, c’est-à-dire réfléchir aux actions que celui-ci engendre et s’en préoccuper. On peut dire qu’elle va « goûter » au monde, en découvrir la saveur. Elle se nourrira des nouvelles du monde pour se faire sa propre opinion et, donc affirmer sa personnalité. Iona vient de franchir un grand pas, peut-être sans en comprendre les conséquences positives, mais le fait d’avoir ouvert les yeux sur le monde dans lequel elle vit va lui permettre de construire la base de sa personne. Découvrir le monde est également un signe de maturation. Le fait de s’ouvrir à la réalité et de vouloir la comprendre montre que Iona a gagné une certaine lucidité. Elle ne se préoccupe plus seulement de son apparence et de ses envies, mais aussi de l’extérieur, de l’environnement, dans lequel elle évolue. Elle pourra prendre part à des discussions et en débattre grâce à son point de vue, peut-être divergent des autres mais en s’affirmant, elle ne peut que gagner de la confiance en soi, ce qu’elle n’a sans doute jamais pu acquérir.
«- C’est fou, dis-je un matin à la récréation entre deux golées de café, cet astronaute, qui survole la planète, accroché à l’extérieur de sa capsule et qui plane au-dessus des terres où la nation qui lui permet de faire ce fabuleux voyage sème la mort, le désespoir, saccage.. Oui je me suis mise à penser et à dire des choses comme celles-là : au grand enthousiasme de mon collègue Trognon : « Ma parole, voilà que vous vous politisez ! » » p.86
Son nouvel entourage s’aperçoit du changement qui s’est produit chez elle. Ce qui la ravie et qui la pousse à continuer son ascension vers la liberté et de venir à bout de sa quête finale.

Alors que Iona se promène dans le parc un après-midi ensoleillé à scruter le monde, elle reçoit une frappe dans le ventre qu’il la secoue. Puis, elle aperçoit près d’elle un ballon que des jeunes hommes viennent rechercher en s’excusant. Iona reste abasourdit plusieurs minutes, ébranlée par le coup, elle ressent une étrange sensation dans son ventre. En continuant malgré cela de se promener, Iona remarque que les hommes autour d’elle sont attirés par son charme et à son tour Iona sera prise de désir en les observant. C’est à partir de ce moment que Iona ressent non plus un manque dans le bas du ventre, mais une attente ; laquelle ? Elle ne le sait pas encore. Grâce au touché, elle trouvera comment combler cette attente qui n’est autre que le désir. Cet après-midi là, ce choc a fait comprendre à Iona l’importance de son sexe, de cette partie de son corps qu’elle n’a jamais osé toucher et explorer car il n’était rien d’autre qu’un interdit.
« Commence par la cadence flatteuse de la main sous le drap, quand l’odeur de mon corps a surgi de sous le duvet, fumet de corps tiède, de suint laineux, du bas du ventre encore tout tendu et marqué par le coup, rongé tout à coup de vibrations profondes. » p. 105
Iona parcourt son corps, son sexe, pour en combler cette attente et se complaît à le toucher. Cette nouvelle sensation, encore inconnue, marque l’importance de la sexualité à l’adolescence. Soigner son apparence pour soi et ensuite pour les autres, puis découvrir le regard du sexe opposé ; un regard qui juge, mais qui exprime l’attirance vers la féminité. Pour terminer sa quête, Iona va expérimenter les différentes façons de combler ce désir. Un apprentissage primordial pour concrétiser son changement corporel et mental.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyJeu 24 Nov - 20:46

Truely a écrit:
LA QUETE

2.1 les sens se réveillent ( faudra que jtrouve qqch de plu poétique lol^^) (j'aime bien moi Very Happy )

Iona a découvert le côté sombre de la vie qu’enfant elle n’avait pas connu à cause de l’initiative prise par ses parents pour la protéger. Désormais, son présent a changé, son éloignement l’a emporté dans une nouvelle contrée remplie de promesses pour son épanouissement. Dans son envol à la liberté Iona va construire un but qui la mènera au destin qu’elle souhaite avoir ; devenir une femme épanouie. Une quête qui la guidera à travers des situations auxquelles elle ne s’attend pas, mais qui finiront par la satisfaire. Des facteurs vont l’aider à avancer et à se battre, mais d’autres vont l’empêcher d’accomplir ce qu’elle désire. Mais, Iona est décidée et commencera par apprendre à découvrir son corps. Elle se sentira appréciée et même désirée et va s’aimer telle qu’elle est. Le chemin ne sera pas sans obstacle, sans crainte et colère, mais elle y arrivera.
Elle va redécouvrir le monde avec son nez. Les odeurs du printemps vont lui faire ressentir un bien-être qu’elle n’avait jamais imaginé et lui donne l’envie de vivre. Elle va humer pendant plusieurs jours tout ce qu’elle croise et s’amuse à deviner ses prochaines rencontres grâce à son odorat.
« Le premier à sortir de sa léthargie mortelle fut donc mon nez ; et j’étais sans doute la plus surpris des deux de ces aptitudes à flairer » p.73
Elle fut étonnée et prise au dépourvue par ce sens auquel, elle n’avait jamais prêté attention. Mais elle s’aperçoit qu’elle est douée que son sens de l’odorat malgré son sommeil prolongé fonctionne et l’épanouit.
Enivrée par les odeurs apparentes Iona se sent merveilleusement bien et se laisse transporter par la magie des senteurs et de ce magnifique moment qu’elle vit. « Et pour la première fois depuis mon arrivée là-haut, voilà mon corps pris dans une spirale de bien-être, qui part du dessous des talons et vrille jusque dans ma tête, une onde bienfaisante traverse et monte dans mes membres. » p.76
Iona ressent une aisance dans son corps cela l’envahit, elle est sereine et se sent agréablement bien, comme jamais elle ne l’avait vécu auparavant. L’odorat l’a donc mené à redécouvrir le monde mais aussi à redécouvrir son corps. Le fait de sentir en elle toutes ses odeurs de printemps, de chaleur lui rappelle l’existence de ce corps qu’elle ne connaît pas, et qui envahit de douceur se réveille. Le fait que Iona saisisse l’importance de son corps démontre qu’elle grandit. Elle passe ce stade où, tout dans l’apparence devient important, non plus que pour soit, mais aussi pour le regard des autres sur elle. L’envie de plaire la submerge, pourquoi devoir toujours cacher ce corps ? Se vêtir de manière à ne pas tout dissimuler lui permettra d’apprendre à connaître son corps. Avant, elle n’osait pas, la parole de ses parents le lui interdisait. Ce sera donc là, la préoccupation première de Iona pendant plusieurs semaines. Elle allait accorder du temps à son corps pour ne pas se dévoiler trop vite, pour se découvrir simultanément à la saison, c’est-à-dire, au printemps, comme les bourgeons se muant en fleurs. Et surtout, pans par pans, sans aucune précipitation, tout devait être fait juste et avec patience.
« De grandes choses ! Déjà je vois mes jambes. Pas la portion des mollets aux chevilles seulement, comme pendant si longtemps ; je vois mes jambes du bout des pieds en sandalettes jusqu’au-dessus des genoux. » p. 79
Le regard des hommes sur elle (plus de virgule) lui est agréable, elle leur sourit, eux en retour et cela ne la culpabilise pas et ne la met pas mal à l’aise. Au contraire, se sentir désirée la ravie et la rend plus forte. En observant les gens autour d’elle, elle se sent confiante, elle les défie du regard. Seulement, Iona a ouvert les yeux que sur les personnes qui vivent près d’elle, sa vue du monde est toujours la même ; cachée. Elle a grandi en apparence, il faut désormais en faire de même dans la pensée et dans la façon de vivre. Elle ignore encore la réalité du monde, elle n’entend pas, ne la voit pas. Iona est consciente de la violence, elle a étudié, lu, entendu, ce n’est pas une découverte d’entendre à la radio tout ce qui s’abat sur le monde en ce mois de printemps, mais elle a une certaine capacité à faire abstraction de tout cela. Son regard et son odorat, qui sont désormais en activité, vont permettre à Iona deux choses : Voir et sentir le monde.
« Alors non seulement je regardais le monde en face, le monde qui puait, mais je commençais aussi à le renifler sans trop de retenue et je le transpirais ! » p.86
La réalité du monde lui était divulguée par cette transpiration et sa nouvelle vision des choses. Iona s’est contre toute attente ouverte au monde qui lui avait été caché jusque là.
Ce qui est important dans cette nouvelle découverte c’est que désormais Iona va penser le monde, c’est-à-dire réfléchir aux actions que celui-ci engendre et s’en préoccuper. On peut dire qu’elle va « goûter » au monde, en découvrir la saveur. Elle se nourrira des nouvelles du monde pour se faire sa propre opinion et, donc affirmer sa personnalité. Iona vient de franchir un grand pas, peut-être sans en comprendre les conséquences positives, mais le fait d’avoir ouvert les yeux sur le monde dans lequel elle vit va lui permettre de construire la base de sa personne. Découvrir le monde est également un signe de maturation. Le fait de s’ouvrir à la réalité et de vouloir la comprendre montre que Iona a gagné une certaine lucidité. Elle ne se préoccupe plus seulement de son apparence et de ses envies, mais aussi de l’extérieur, de l’environnement, dans lequel elle évolue. Elle pourra prendre part à des discussions et en débattre grâce à son point de vue, peut-être divergent des autres mais en s’affirmant, elle ne peut que gagner de la confiance en soi, ce qu’elle n’a sans doute jamais pu acquérir.
«- C’est fou, dis-je un matin à la récréation entre deux golées (plutot goulées non ?) de café, cet astronaute, qui survole la planète, accroché à l’extérieur de sa capsule et qui plane au-dessus des terres où la nation qui lui permet de faire ce fabuleux voyage sème la mort, le désespoir, saccage.. Oui je me suis mise à penser et à dire des choses comme celles-là : au grand enthousiasme de mon collègue Trognon : « Ma parole, voilà que vous vous politisez ! » » p.86
Son nouvel entourage s’aperçoit du changement qui s’est produit chez elle. Ce qui la ravie et qui la pousse à continuer son ascension vers la liberté et de venir à bout de sa quête finale.

Alors que Iona se promène dans le parc un après-midi ensoleillé à scruter le monde, elle reçoit une frappe dans le ventre qui la secoue. Puis, elle aperçoit près d’elle un ballon que des jeunes hommes viennent rechercher en s’excusant. Iona reste abasourdit plusieurs minutes, ébranlée par le coup, elle ressent une étrange sensation dans son ventre. En continuant malgré cela de se promener, Iona remarque que les hommes autour d’elle sont attirés par son charme et à son tour Iona sera prise de désir en les observant. C’est à partir de ce moment que Iona ressent non plus un manque dans le bas du ventre, mais une attente ; laquelle ? Elle ne le sait pas encore. Grâce au touché, elle trouvera comment combler cette attente qui n’est autre que le désir. Cet après-midi là, ce choc a fait comprendre à Iona l’importance de son sexe, de cette partie de son corps qu’elle n’a jamais osé toucher et explorer car il n’était rien d’autre qu’un interdit.
« Commence par la cadence flatteuse de la main sous le drap, quand l’odeur de mon corps a surgi de sous le duvet, fumet de corps tiède, de suint laineux, du bas du ventre encore tout tendu et marqué par le coup, rongé tout à coup de vibrations profondes. » p. 105
Iona parcourt son corps, son sexe, pour en combler cette attente et se complaît à le toucher. Cette nouvelle sensation, encore inconnue, marque l’importance de la sexualité à l’adolescence. Soigner son apparence pour soi et ensuite pour les autres, puis découvrir le regard du sexe opposé ; un regard qui juge, mais qui exprime l’attirance vers la féminité. Pour terminer sa quête, Iona va expérimenter les différentes façons de combler ce désir. Un apprentissage primordial pour concrétiser son changement corporel et mental.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyVen 25 Nov - 21:14

wahou thank you ma patate!!! ( bcp moins de fautes de virgule hi..) encore 2 parties et c'est fini.. promis!

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2.2 Combler ce manque

Ce désir insoutenable, dans le ventre impatiente Iona. Ne sachant comment l’assouvir, elle va effectuer plusieurs tentatives.
« Le soir surtout que les doigts se crispent, et que les jointures craquent sous l’effort du jour. » p.115
La seule façon que connaissait Iona pour combler cette attente interminable durant le jour, était de se complaire, cela ne lui suffisait guère. A la vue de jeunes hommes, son désir s’amplifiait et devenait alors encore plus insupportable et dur à soulager. Elle devait trouver quelque chose de plus concret, elle en vint à en désespérer. Puis un jour, elle voit un couple de jeunes amoureux et, aperçoit en eux, le couple parfait. Lise et Clément sont deux adolescents, découvrant les mêmes sensations que Iona. Ils n’ont rien de parfait, mais aux yeux de Iona ils sont apparus, alors qu’elle ne croyait plus en rien. Les voir si unis lui redonne espoir, seulement, elle va se précipiter sur leur amour pour nourrir son désir. Elle va vivre dans un amour impossible et dérisoire, elle les suit, les espionnent, sans qu’ils s’en aperçoivent. Eux allaient l’aider à trouver les gestes amoureux qu’ils savaient si bien faire, ils allaient l’initier à l’amour. Dans son mal et son désespoir, Iona fait un choix dépourvu de sens, en pensant qu’ils vont l’aider. Peut-on lui en vouloir d’avoir pris le mauvais chemin dans un moment de souffrance ? La patience et l’espoir l’avaient quitté, plus rien ne la tenait, mis à part, cette douleur qui la rendait folle. Elle a nourrit l’espoir de leur amour et, en a oublié de vivre, trop obsédée par la nouveauté et l’impatience d’apprendre.
« Je pense à eux à plein temps. Le matin je n’écoute plus la radio, le monde m’empêche de penser pleinement à eux, dès le réveil, avant le sommeil, après, je me les raconte, je nous raconte – moi et eux. » p. 175
Il y a quelques semaines, Iona avait découvert le monde et appris à le penser, rien n’aurait pu la faire reculer. Désormais, le monde était trop bruyant, elle ne saisit pas dans quelle irréalité elle est engouffrée. Cet amour la comble, rien d’autre ne vaut la peine d’être écouter et penser, rien d’autre qu’eux. Avant de comprendre cette situation délirante, Iona va épier ce couple et s’abreuver de leurs connaissances. Mais bientôt la jalousie et la comparaison vont prendre le dessus, car inévitablement, en quête de sa personne, Iona se cherche toujours. Lorsqu’on trouve un équilibre mental et physique, on ne se compare plus aux autres. Une personnalité bien forgée, accompagné de confiance en soi, diminue les regards envieux et désireux. La recherche de la personnalité n’est pas évidente, tout devient important lorsqu’elle est créée. On s’imprègne des idées que l’on peut apercevoir chez les autres, puis on se compare, inévitablement. Une quantité de « pourquoi » s’imposent dans nos pensées, il faut un certain temps, pour accepter la personne que l’on est. Si on se compare, on perd confiance, et on devient jaloux.
Iona pense avoir gagné un brin de personnalité depuis plusieurs semaines, seulement l’arrivé de ces deux jeunes dans sa vie va la désorienter. La comparaison que Iona va sans arrêt énoncer à leur vue est leur maîtrise du désir. Iona ne connaît rien à cela, on lui a toujours caché cet aspect de la vie, en ne connaissant pas l’amour, Iona n’a pas connu ce que provoque un amour fougueux et sensuel. Tous ces mots étaient interdits dans son vocabulaire pour la protéger.
« Où s’accroche la racine du désir ? De quelle fine faille perle-t-il ? Et comment le conclure, rênes en main, pour qu’il aille exactement là ou il doit aller ? ...Recalée, encore une fois la petite Iona ! Lise et Clément, eux, doivent déjà le savoir et maîtriser mieux que moi cette pression impatiente dans le ventre comme sous le choc d’un ballon, ce bassin qui se tend en avant, cette envie d’être contre un autre corps, dur et tendre à la fois [....] » p.152
Elle ne sait d’où vient ce désir, où il est naît, et comment le soulager. Elle est encore novice, elle le dit en se disant être « la petite Iona ». Tout de suite elle se compare à eux qui doivent tout savoir, si amoureux, ils savent comment faire pour combler ce désir et connaissent la sensation provoquée quand ils le maîtrise. Pourquoi, elle ne le sait pas encore ? Elle qui est plus âgée devrait savoir cela avant eux. La frontière entre la comparaison et l’envie est proche, Iona se compare mais l’envie domine sa pensée. Eux savent, pas elle, elle veut apprendre, elle aimerait être à leur place.
« C’est deux-là, comment font-ils pour faire des choses comme ça, des gestes d’amour tellement naturels, si parfaits, l’inclinaison de leur tête, les lèvres tendues en avant, tellement doués pour être amoureux [...] » p. 163
L’envie d’être à leur place la hante, une tristesse inondera son être par des regrets et, sans doute des reproches à son égard. Elle va s’en vouloir de ne pas avoir changé avant, de n’avoir jamais essayé tout cela lorsqu’elle pensait aimer Maurizio.
Quand il viendra lui rendre visite, il ne la reconnaîtra plus, il ne verra plus une jeune femme innocente et cachée du monde. Iona n’en peux plus de ce trop plein de désir et, va se jeter sur lui. Que ce soit dans l’amour ou par obligation pour son corps, Iona ne se pose plus la question, le désir la domine totalement, elle n’est plus maître de ces faits et gestes. Elle ne se contrôle plus et Maurizio sera surpris, mais se laissera faire, ne rejetant pas ses caresses. N’ayant pas appris à garder en elle ce trop plein de plaisir, Iona va faire un choix absurde qu’elle ne souhaite pas. Elle doit le faire, il faut que ce manque disparaisse avec Maurizio ou un autre. Cela devient à ses yeux une obligation et non plus un moment de plaisir avec un être aimé.
« Mais sans doute engouffre-t-il sa langue dans la brèche. Et ce n’est qu’une sorte d’intrusion que quelque chose en moi, profondément, ne souhaite pas. Pourtant, il faut outrepasser... » p. 231
Malgré le manque de sentiments et de passions réciproque Iona veut continuer. Elle sent au fond d’elle comme un refus à cela, que cet acte est trop précipiter. Cela ne la retient pas, elle préfère continuer et une fois son désir comblé, peut-être aura-t-elle atteint le but fixé. Car là est tout ce qu’elle désire, finir de découvrir le monde, son corps et ses attentes, pour qu’elle puisse se sentir femme. Parce qu’elle aura découvert tous les aspects de la vie, Iona pensera avoir toucher fin à sa quête. Elle s’apercevra des changements et comprendra qu’elle a encore besoin de temps, et qu’avec cet allié le jour de l’affront avec ces parents ne sera plus un problème, Iona sera enfin elle-même.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptySam 26 Nov - 19:30

Roxane a écrit:
Truely a écrit:
LA QUETE

2.1 les sens se réveillent ( faudra que jtrouve qqch de plu poétique lol^^) (j'aime bien moi Very Happy )

Iona a découvert le côté sombre de la vie qu’enfant elle n’avait pas connu à cause de l’initiative prise par ses parents pour la protéger. Désormais, son présent a changé, son éloignement l’a emporté dans une nouvelle contrée remplie de promesses pour son épanouissement. Dans son envol vers la liberté, Iona va construire un but qui la mènera au destin qu’elle souhaite avoir : devenir une femme épanouie. Une quête qui la guidera à travers des situations auxquelles elle ne s’attend pas, mais qui finiront par la satisfaire. Des facteurs vont l’aider à avancer et à se battre, mais d’autres vont l’empêcher d’accomplir ce qu’elle désire. Mais (virgule supprimée) Iona est décidée et elle commencera par apprendre à découvrir son corps. Elle se sentira appréciée, et même désirée, et elle va s’aimer telle qu’elle est. Le chemin ne sera pas sans obstacle, sans crainte et sans colère, mais elle y arrivera.
Elle va redécouvrir le monde avec son nez. Les odeurs du printemps vont lui faire ressentir un bien-être qu’elle n’avait jamais imaginé et lui donner (les odeurs vont lui donner) l’envie de vivre. Elle va humer pendant plusieurs jours tout ce qu’elle croise et va s’amuser à deviner ses prochaines rencontres grâce à son odorat.
« Le premier à sortir de sa léthargie mortelle fut donc mon nez ; et j’étais sans doute la plus surpris des deux de ces aptitudes à flairer » p.73
Elle fut étonnée et prise au dépourvue par ce sens auquel (virgule supprimée) elle n’avait jamais prêté attention. Mais elle s’aperçoit qu’elle est douée, que son sens de l’odorat, malgré son sommeil prolongé, fonctionne et l’épanouit.
Enivrée par les odeurs apparentes, Iona se sent merveilleusement bien et se laisse transporter par la magie des senteurs et de ce magnifique moment qu’elle vit. « Et pour la première fois depuis mon arrivée là-haut, voilà mon corps pris dans une spirale de bien-être, qui part du dessous des talons et vrille jusque dans ma tête, une onde bienfaisante traverse et monte dans mes membres. » p.76
Iona ressent une aisance dans son corps cela l’envahit, elle est sereine et se sent agréablement bien, comme jamais elle ne l’avait vécu auparavant. L’odorat l’a donc mené à redécouvrir le monde mais aussi à redécouvrir son corps. Le fait de sentir en elle toutes ses odeurs de printemps, de chaleur, lui rappelle l’existence de ce corps qu’elle ne connaît pas, et qui, envahi (participe passé) de douceur, se réveille. Le fait que Iona saisisse l’importance de son corps démontre qu’elle grandit. Elle passe ce stade où (virgule supprimée) tout dans l’apparence devient important, non plus que pour soit, mais aussi pour le regard des autres sur elle. L’envie de plaire la submerge. Pourquoi devoir toujours cacher ce corps ? Se vêtir de manière à ne pas tout dissimuler lui permettra d’apprendre à connaître son corps. Avant, elle n’osait pas, la parole de ses parents le lui interdisait. Ce sera donc là, la préoccupation première de Iona pendant plusieurs semaines. Elle allait accorder du temps à son corps pour ne pas se dévoiler trop vite, pour se découvrir simultanément à la saison, c’est-à-dire, au printemps, comme les bourgeons se muant en fleurs. Et surtout, pans par pans, sans aucune précipitation, tout devait être fait juste et avec patience.
« De grandes choses ! Déjà je vois mes jambes. Pas la portion des mollets aux chevilles seulement, comme pendant si longtemps ; je vois mes jambes du bout des pieds en sandalettes jusqu’au-dessus des genoux. » p. 79
Le regard des hommes sur elle (plus de virgule) lui est agréable. Elle leur sourit, eux aussi en retour, et cela ne la culpabilise pas et ne la met pas mal à l’aise. Au contraire, se sentir désirée la ravie et la rend plus forte. En observant les gens autour d’elle, elle se sent confiante, elle les défie du regard. Seulement, Iona n'a ouvert les yeux que sur les personnes qui vivent près d’elle, sa vue du monde est toujours la même ; cachée. Elle a grandi en apparence, il faut désormais en faire de même dans la pensée et dans la façon de vivre. Elle ignore encore la réalité du monde, elle n’entend pas, ne la voit pas. Iona est consciente de la violence, elle a étudié, lu, entendu, ce n’est pas une découverte d’entendre à la radio tout ce qui s’abat sur le monde en ce mois de printemps, mais elle a une certaine capacité à faire abstraction de tout cela. Son regard et son odorat, qui sont désormais en activité, vont permettre à Iona deux choses : Voir et sentir le monde.
« Alors non seulement je regardais le monde en face, le monde qui puait, mais je commençais aussi à le renifler sans trop de retenue et je le transpirais ! » p.86
La réalité du monde lui était divulguée par cette transpiration et sa nouvelle vision des choses. Iona s’est, contre toute attente, ouverte au monde qui lui avait été caché jusque là.
Ce qui est important dans cette nouvelle découverte, c’est que désormais Iona va penser le monde, c’est-à-dire réfléchir aux actions que celui-ci engendre et s’en préoccuper. On peut dire qu’elle va « goûter » au monde, en découvrir la saveur. Elle se nourrira des nouvelles du monde pour se faire sa propre opinion et (virgule supprimée) donc affirmer sa personnalité. Iona vient de franchir un grand pas, peut-être sans en comprendre les conséquences positives, mais le fait d’avoir ouvert les yeux sur le monde dans lequel elle vit va lui permettre de construire la base de sa personne. Découvrir le monde est également un signe de maturation. Le fait de s’ouvrir à la réalité et de vouloir la comprendre montre que Iona a gagné une certaine lucidité. Elle ne se préoccupe plus seulement de son apparence et de ses envies, mais aussi de l’extérieur, de l’environnement (virgule supprimée) dans lequel elle évolue. Elle pourra prendre part à des discussions et en débattre grâce à son point de vue, peut-être divergent des autres, mais en s’affirmant, elle ne peut que gagner de la confiance en soi, ce qu’elle n’a sans doute jamais pu acquérir.
«- C’est fou, dis-je un matin à la récréation entre deux golées (plutot goulées non ?) de café, cet astronaute, qui survole la planète, accroché à l’extérieur de sa capsule et qui plane au-dessus des terres où la nation qui lui permet de faire ce fabuleux voyage sème la mort, le désespoir, saccage.. Oui je me suis mise à penser et à dire des choses comme celles-là : au grand enthousiasme de mon collègue Trognon : « Ma parole, voilà que vous vous politisez ! » » p.86
Son nouvel entourage s’aperçoit du changement qui s’est produit chez elle. Ce qui la ravie et qui la pousse à continuer son ascension vers la liberté et de venir à bout de sa quête finale.

Alors que Iona se promène dans le parc un après-midi ensoleillé à scruter le monde, elle reçoit une frappe dans le ventre qui la secoue. Puis, elle aperçoit près d’elle un ballon que des jeunes hommes viennent rechercher en s’excusant. Iona reste abasourdit plusieurs minutes, ébranlée par le coup, elle ressent une étrange sensation dans son ventre. En continuant malgré cela de se promener, Iona remarque que les hommes autour d’elle sont attirés par son charme et à son tour Iona sera prise de désir en les observant. C’est à partir de ce moment que Iona ressent non plus un manque dans le bas du ventre, mais une attente ; laquelle ? Elle ne le sait pas encore. Grâce au touché, elle trouvera comment combler cette attente qui n’est autre que le désir. Cet après-midi là, ce choc a fait comprendre à Iona l’importance de son sexe, de cette partie de son corps qu’elle n’a jamais osé toucher et explorer car il n’était rien d’autre qu’un interdit.
« Commence par la cadence flatteuse de la main sous le drap, quand l’odeur de mon corps a surgi de sous le duvet, fumet de corps tiède, de suint laineux, du bas du ventre encore tout tendu et marqué par le coup, rongé tout à coup de vibrations profondes. » p. 105
Iona parcourt son corps, son sexe, pour en combler cette attente et se complaît à le toucher. Cette nouvelle sensation, encore inconnue, marque l’importance de la sexualité à l’adolescence. Soigner son apparence pour soi et ensuite pour les autres, puis découvrir le regard du sexe opposé ; un regard qui juge, mais qui exprime l’attirance vers la féminité. Pour terminer sa quête, Iona va expérimenter les différentes façons de combler ce désir. Un apprentissage primordial pour concrétiser son changement corporel et mental.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptySam 26 Nov - 19:38

Truely a écrit:
2.2 Combler ce manque

Ce désir insoutenable (virgule supprimée)dans le ventre impatiente Iona. Ne sachant comment l’assouvir, elle va effectuer plusieurs tentatives.
« Le soir surtout que les doigts se crispent, et que les jointures craquent sous l’effort du jour. » p.115
La seule façon que connaissait Iona pour combler cette attente interminable durant le jour (virgule supprimée) était de se complaire, mais cela ne lui suffisait guère. A la vue de jeunes hommes, son désir s’amplifiait et devenait alors encore plus insupportable et dur à soulager. Elle devait trouver quelque chose de plus concret, elle en vint à en désespérer. Puis un jour, elle voit un couple de jeunes amoureux et (virgule supprimée) aperçoit en eux (virgule supprimée) le couple parfait. Lise et Clément sont deux adolescents, découvrant les mêmes sensations que Iona. Ils n’ont rien de parfait, mais, aux yeux de Iona, ils sont apparus (virgule supprimée) alors qu’elle ne croyait plus en rien. Les voir si unis lui redonne espoir, seulement, elle va se précipiter sur leur amour pour nourrir son désir. Elle va vivre dans un amour impossible et dérisoire, elle les suit, les espionnent, sans qu’ils s’en aperçoivent. Eux allaient l’aider à trouver les gestes amoureux qu’ils savaient si bien faire, ils allaient l’initier à l’amour. Dans son mal et son désespoir, Iona fait un choix dépourvu de sens, en pensant qu’ils vont l’aider. Peut-on lui en vouloir d’avoir pris le mauvais chemin dans un moment de souffrance ? La patience et l’espoir l’avaient quitté, plus rien ne la tenait, mis à part (virgule supprimée) cette douleur qui la rendait folle. Elle a nourrit l’espoir de leur amour et (virgule supprimée) en a oublié de vivre, trop obsédée par la nouveauté et l’impatience d’apprendre.
« Je pense à eux à plein temps. Le matin je n’écoute plus la radio, le monde m’empêche de penser pleinement à eux, dès le réveil, avant le sommeil, après, je me les raconte, je nous raconte – moi et eux. » p. 175
Il y a quelques semaines, Iona avait découvert le monde et appris à le penser, rien n’aurait pu la faire reculer. Désormais, le monde était trop bruyant, elle ne saisit pas dans quelle irréalité elle est engouffrée. Cet amour la comble, rien d’autre ne vaut la peine d’être écouter et penser, rien d’autre qu’eux. Avant de comprendre cette situation délirante, Iona va épier ce couple et s’abreuver de leurs connaissances. Mais bientôt la jalousie et la comparaison vont prendre le dessus, car inévitablement, en quête de sa personne, Iona se cherche toujours. Lorsqu’on trouve un équilibre mental et physique, on ne se compare plus aux autres. Une personnalité bien forgée, accompagnée de confiance en soi, diminue les regards envieux et désireux. La recherche de la personnalité n’est pas évidente, tout devient important lorsqu’elle est créée. On s’imprègne des idées que l’on peut apercevoir chez les autres, puis on se compare, inévitablement. Une quantité de « pourquoi » s’imposent dans nos pensées (virgule supprimée) et il faut un certain temps (virgule supprimée) pour accepter la personne que l’on est. Si on se compare, on perd confiance, et on devient jaloux.
Iona pense avoir gagné un brin de personnalité depuis plusieurs semaines, seulement l’arrivé de ces deux jeunes dans sa vie va la désorienter. La comparaison, que Iona va sans arrêt énoncer à leur vue, est leur maîtrise du désir. Iona ne connaît rien à cela, on lui a toujours caché cet aspect de la vie. En ne connaissant pas l’amour, Iona n’a pas connu ce que provoque un amour fougueux et sensuel. Tous ces mots étaient interdits dans son vocabulaire pour la protéger.
« Où s’accroche la racine du désir ? De quelle fine faille perle-t-il ? Et comment le conclure, rênes en main, pour qu’il aille exactement là ou il doit aller ? ...Recalée, encore une fois la petite Iona ! Lise et Clément, eux, doivent déjà le savoir et maîtriser mieux que moi cette pression impatiente dans le ventre comme sous le choc d’un ballon, ce bassin qui se tend en avant, cette envie d’être contre un autre corps, dur et tendre à la fois [....] » p.152
Elle ne sait d’où vient ce désir, où il est , et comment le soulager. Elle est encore novice, elle le dit en se disant être « la petite Iona ». Tout de suite, elle se compare à eux qui doivent tout savoir, si amoureux, ils savent comment faire pour combler ce désir et connaissent la sensation provoquée quand ils le maîtrisent. Pourquoi (virgule supprimée) elle ne le sait pas encore ? Elle qui est plus âgée devrait savoir cela avant eux. La frontière entre la comparaison et l’envie est proche, Iona se compare mais l’envie domine sa pensée. Eux savent, pas elle, elle veut apprendre, elle aimerait être à leur place.
« C’est deux-là, comment font-ils pour faire des choses comme ça, des gestes d’amour tellement naturels, si parfaits, l’inclinaison de leur tête, les lèvres tendues en avant, tellement doués pour être amoureux [...] » p. 163
L’envie d’être à leur place la hante, une tristesse inondera son être par des regrets et, sans doute des reproches à son égard. Elle va s’en vouloir de ne pas avoir changé avant, de n’avoir jamais essayé tout cela lorsqu’elle pensait aimer Maurizio.
Quand il viendra lui rendre visite, il ne la reconnaîtra plus, il ne verra plus une jeune femme innocente et cachée du monde. Iona n’en peux plus de ce trop plein de désir et (virgule supprimée) va se jeter sur lui. Que ce soit dans l’amour ou par obligation pour son corps, Iona ne se pose plus la question, le désir la domine totalement, elle n’est plus maître de ces faits et gestes. Elle ne se contrôle plus et Maurizio sera surpris, mais se laissera faire, ne rejetant pas ses caresses. N’ayant pas appris à garder en elle ce trop plein de plaisir, Iona va faire un choix absurde qu’elle ne souhaite pas. Elle doit le faire, il faut que ce manque disparaisse avec Maurizio ou un autre. Cela devient à ses yeux une obligation et non plus un moment de plaisir avec un être aimé.
« Mais sans doute engouffre-t-il sa langue dans la brèche. Et ce n’est qu’une sorte d’intrusion que quelque chose en moi, profondément, ne souhaite pas. Pourtant, il faut outrepasser... » p. 231
Malgré le manque de sentiments et de passions réciproque Iona veut continuer. Elle sent au fond d’elle comme un refus à cela, que cet acte est trop précipiter. Cela ne la retient pas, elle préfère continuer et une fois son désir comblé, peut-être aura-t-elle atteint le but fixé. Car là est tout ce qu’elle désire, finir de découvrir le monde, son corps et ses attentes, pour qu’elle puisse se sentir femme. Parce qu’elle aura découvert tous les aspects de la vie, Iona pensera avoir toucher la fin de sa quête. Elle s’apercevra des changements et comprendra qu’elle a encore besoin de temps, et, qu’avec cet allié, le jour de l’affront avec ces parents ne sera plus un problème, Iona sera enfin elle-même.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyDim 27 Nov - 19:03

c la dernière partie.. après promis c'est bon..

franchement je sais pas comment vous remerciez ( je me répète? hi.. dsl..) c'est que ça me gêne et ça m'aide bcp bcp!!!!!!

mici..

-----------------------------------------------

3.CONCLUSION

Encerclée par leurs mots Iona reste enfermée dans l’enfance. Une soudaine décision prise par sa propre initiative va la mener dans une ville qui sera le point de départ de son changement. Loin de ses proches elle prendra conscience de sa personne, en entendant ses pensées et en les comprenant. Le manque d’autant plus présent à ce moment-là sera plus accessible à Iona et elle osera écouter en elle. Mais changer prend du temps et surtout demande une certaine volonté. Quand Iona découvrira les choses auxquelles elle n’avait jamais pu accéder auparavant, rien ne pourra la faire reculer sur sa décision ferme, elle veut s’épanouir.
« Progrès ? Succès ?
Il me faut donc progresser ; creuser, affiner dans ma tête pour atteindre le succès et surmonter ce tourment - et il y aura encore un long trajet à parcourir un trajet insensé d’avenue en impasse, de passage en ruelle et de place en place,[...] »29
Pour accéder à son succès c’est-à-dire être libre, passer le stade de l’enfance, il faut progresser pas à pas sans brusquer les choses. C’est ce que Iona va faire en découvrant son corps et ses attentes. Novice, elle ne saura comment combler ses attentes qui deviendront pressantes et qui la feront souffrir. Déboussolée, elle prendra des décisions incohérentes mais qui ne seront pas sans utilité, car cela forgera son cœur et son âme de souffrance. Son moral aura des hauts et des bas, mais elle aciérera une étonnante persévérance. Iona se pansera de ses erreurs et avancera, déterminée à s’imposer et à ne plus se laisser faire manipuler. Après de longs détours et de chutes, Iona va réussir à prendre la parole pour montrer qu’elle a changé.
« Mais ma mère, ce jour-là, me regarda intensément du tréfonds de ses petits yeux gris et comprit dans les miens qu’il ne lui faudrait, désormais, plus rien décider pour moi. »30
A l’aide de son simple regard rempli désormais d’assurance, Iona fait comprendre à sa mère qu’elle n’est plus là même depuis son départ, qu’elle s’est découverte et qu’elle veut diriger sa vie comme elle l’entend, à sa propre façon et non par les décisions des autres. La maturation gagnée durant ses étapes de recherche a permis à Iona d’affronter la réalité. Sa « nouaison » s’achève lorsqu’elle affirme son être vrai.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyLun 28 Nov - 23:04

Truely a écrit:
c la dernière partie.. après promis c'est bon..

franchement je sais pas comment vous remerciez ( je me répète? hi.. dsl..) c'est que ça me gêne et ça m'aide bcp bcp!!!!!!

mici..

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3.CONCLUSION

Encerclée par leurs mots, Iona reste enfermée dans l’enfance. Une soudaine décision prise par sa propre initiative va la mener dans une ville qui sera le point de départ de son changement. Loin de ses proches, elle prendra conscience de sa personne (virgule supprimée) en entendant ses pensées et en les comprenant. Le manque d’autant plus présent à ce moment-là sera plus accessible à Iona et elle osera écouter en elle. Mais changer prend du temps et surtout demande une certaine volonté. Quand Iona découvrira les choses auxquelles elle n’avait jamais pu accéder auparavant, rien ne pourra la faire reculer sur sa décision ferme, elle veut s’épanouir.
« Progrès ? Succès ?
Il me faut donc progresser ; creuser, affiner dans ma tête pour atteindre le succès et surmonter ce tourment - et il y aura encore un long trajet à parcourir un trajet insensé d’avenue en impasse, de passage en ruelle et de place en place,[...] »29
Pour accéder à son succès, c’est-à-dire être libre, passer le stade de l’enfance, il faut progresser pas à pas sans brusquer les choses. C’est ce que Iona va faire en découvrant son corps et ses attentes. Novice, elle ne saura comment combler ses attentes qui deviendront pressantes et qui la feront souffrir. Déboussolée, elle prendra des décisions incohérentes mais qui ne seront pas sans utilité, car cela forgera son cœur et son âme de souffrance. Son moral aura des hauts et des bas, mais elle aciérera (? comprends pas) une étonnante persévérance. Iona se pansera de ses erreurs et avancera, déterminée à s’imposer et à ne plus se laisser faire manipuler. Après de longs détours et de chutes, Iona va réussir à prendre la parole pour montrer qu’elle a changé.
« Mais ma mère, ce jour-là, me regarda intensément du tréfonds de ses petits yeux gris et comprit dans les miens qu’il ne lui faudrait, désormais, plus rien décider pour moi. »30
A l’aide de son simple regard rempli désormais d’assurance, Iona fait comprendre à sa mère qu’elle n’est plus la même depuis son départ, qu’elle s’est découverte et qu’elle veut diriger sa vie comme elle l’entend, à sa propre façon et non par les décisions des autres. La maturation gagnée durant ses (plutôt ces, non?) étapes de recherche a permis à Iona d’affronter la réalité. Sa « nouaison » s’achève lorsqu’elle affirme son être vrai.
Voilà!
J'espère que ce que j'ai pu corriger est correct ou que je n'ai rien oublié.
En tout cas, c'était très intéressant à lire.
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 13:45

J'AI FINI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ENORME MERCI A VOUS TOUS!!! JE VOUS EMBRASSE TOUS TRES TRES FORT!!!!!!!!!!!!!!¨


mon TM 06120511381xm

ps: dsl pour la qualité photo avec mon portable Mr.Red
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 14:58

BRAVO MA NOUILLE !!!!!!!

Tu auras le résultat quand ?
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 16:19

Bravo Truely! Smile
C'était un plaisir de t'aider. Wink
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 17:23

Bravo Truely !! Je suis trop contente pour toi...

Tu nous tiens au courant de la note, hein !
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 20:10

C'est super Marine !
J'ai hâte de voir le résultat que tu auras !
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 21:01

Mici!!!! par contre jsuis trop une gourde j'ai fait une faute dans mon deuxième titre et c dja relier.. jdois retourner a l imprimerie( heureusement que jconnais le gars sinon jme ferais taper) fin c un détail mais sa me saoule heureusement que j'ai vu quand meme..

bah en fait j'aurais pas de note mais une appréciation: suffisant, bien , très bien ( ou insuffisant Laughing) et c'est pour savoir si jpeux aller aux exams du bac et j'ai encore un oral en janvier a passer pour soutenir mon travail, là je saurais. je vous dirais promis!!!
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMar 6 Déc - 21:06

Truely a écrit:
je vous dirais promis!!!
T'as intérêt espèce de nouille !!!! Mr.Red
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MessageSujet: Re: mon TM   mon TM EmptyMer 7 Déc - 1:40

On attend.
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